24 juin 2013
La chambre vide
La chambre vide
Le moment où la nuit pénètre le jour
est invisible
comme les deux corps qui s'aiment et s'oublient.
De longs silences les traversent
plus musique que la plus pure musique,
un espace pour disparaître et demeurer pourtant.
Ils ne savent que l'instant
qui n’en finit pas d’être l'autre,
ils ne savent que le sang dans la lenteur des mains,
dans la moiteur de l'impossible
le lent éclair qui trace et foudroie leur image.
Jacques Ancet
14:23 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques ancet