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18 mars 2024

Prochaines rencontres en Auvergne

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Rencontres Cinema et litterature  sur le thème de la ruralité , organisées par l'association Cinéma,Etc à Riom en partenariat avec le cinéma Arcadia à RIOM  du 21 au 25 mars . 

Je serai aux cotés de Patrick Cloux, Corinne Royer et Antoine Sabot. Nous y présenterons chacun le film de notre choix.

 

05 février 2024

Charente encore et toujours

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©paolapigani

 

Après une telle traversée de paysages, de visages reconnus, inconnus, entre la rivière Charente et la Vienne, j'ai remonté doucement le courant sur les traces de mon enfance, des chemins de Pia, des colères paysannes des années 70,80...2024.

Je voudrais remercier toutes les personnes qui m'ont offert de vivre ce retour au pays des orties et des hommes, des femmes et des âmes fortes dans une atmosphère chaleureuse:
Pauline Fouillet (librairie Des livres et vous Ruffec), Severine, Amandine, Béatrice et tous les bénévoles du salon du livre de Confolens.

04 février 2024

Charente

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©paolapigani

 

"La lumière est plus charentaise que tout le reste. De quel hasard géographique ou météorologique est elle le produit ? D'où vient que vous ne trouverez point hors de chez nous, nulle part !, ce même miroitement bizarre, ces contrastes aigus, ces sautes inimitables de luminosité qui donnent au paysage une netteté surréelle et changeante. Sans doute existe-t-il ailleurs qu'en Charente des marais, des parcs à huîtres, des salines et des roses trémières. Mais  cette lumière ? "
 
Jean Claude Guillebaud
Charentes, mes patries minuscules.
Éditions du Ruisseau.
 
 

Charentes mes patries minuscules, Jean Claude Guillebaud, éditions du ruisseau

01 février 2024

Prochaine rencontre en Charente

 

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©mairieconfolens

 

 

 Salon du livre

03 FÉVRIER 2024

DE 09H30 À 17H30

 

Lieu : Salle du Moulin

Adresse :14 Rue du Moulin, 16500 Confolens

Contact :Médiathèque

Téléphone : 05 45 29 65 43

 
 

5e édition du Salon du livre

De 9h30 à 17h30 à la salle du Moulin, Salon du livre

Le Salon du livre, grand rendez-vous culturel de notre cité, est de retour pour la 5e édition. Il accueillera une soixantaine d’auteurs (adultes et jeunesse) ainsi que deux libraires. Rencontres d’auteurs, dédicaces,
expositions et animations seront proposées tout au long de la journée.

  • 10H30 : rencontre avec l’auteure Paola Pigani, animée par Pauline Fouillet de la librairie «Des livres et vous»
  • 14h30 : café littéraire autour du polar, animé par Nathalie Jaulain, en présence des auteurs adultes.
  • 15h30 : quizz polar, animé par Pauline Fouillet.
  • Ateliers créatifs pour enfants et adultes.
  • Exposition de photos animalières et des travaux d’élèves.
  • Remise des prix du concours ‘’BOOKFACE’’.

Auteurs, librairies et maisons d’édition présents pour cette 5e édition :

ADULTE

  • Paola Pigani
  • Lou-Anne Arpin Robert
  • Jean-Luc Aubarbier
  • Yves Aubard
  • Dominique de Nelle
  • Jean-Paul Ayrault
  • Sandra Baudin
  • Yves Gardères
  • Josiane Bellaud
  • Frédéric Berg
  • Antoine Blocier
  • Maryse Bouzet
  • Gérard Brutus
  • Martine Chauvignac
  • Audrey Couesnon
  • Michel Cousseau
  • Manuel Da Silva
  • Claire Wess
  • Chantal Dislaire
  • Etienne de Saint-Exil
  • Alain Flayac
  • Alain Gara
  • Philippe Grandcoing
  • Isabelle Hermelin
  • Corinne Javelaud
  • Franck Linol
  • Laurent Mantese
  • Charles Maurice
  • Michel Messahel
  • Muriel Odoyer
  • Elise Patriarche
  • Zachary Philip
  • Ben (Benoit Richard)
  • Maxime Robache
  • François Tacot
  • Alain Trichet
  • Martine Valladeau
  • Oawicca
  • François Clapeau
  • Jean-Louis Quériaud
  • Joël Giraud
  • José Délias
  • Paul Lévy

JEUNESSE

  • Zad
  • Gilles Abier
  • Thomas Scotto
  • Julie Colombet
  • Charles Dutertre
  • Chris Mary Day
  • Fujita Mayu
  • Cyrille Delorme
  • Regis Dekerle
  • Tonyio
  • Valérie Gerber

MAISONS D’ÉDITION

  • Citadelle et Mazenod
  • Mons
  • Ecolane
  • Transmettre

20 décembre 2023

Quitter son pays n'est pas toujours un rêve

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Adolescente rêvait-elle vraiment de survoler l'Europe ?

Sa Vénétie était pauvre après guerre, peut être allait-elle travailler dans les rizières, y chanter la version originale de Bella Ciao avec des " mondine" jambes nues dans l'eau, assaillies par les zanzare ?

Elle a préféré aller  faire la bonne à Milan, dans une riche famille  puis en Suisse et plus tard en Belgique où elle a obtenu un premier permis de travail. Profession servante. C'est à Bruxelles qu'elle a rencontré mon père.

Ensemble, ils sont partis pour la France. Ce fut un voyage sans retour car dans ce pays d'accueil, touché déjà par l'exode rural, on appréciait que de jeunes couples viennent occuper des vieilles fermes, exploiter la terre, remplir école, église de familles nombreuses. La France n'était pourtant pas un eldorado mais mes parents se sont accrochés à ce nouveau destin, aidés par une communauté villageoise plutôt bienveillante, par leur force de travail et... les allocations familiales.

Leurs 50 ans de vie française, ils ne les ont jamais regrettés  malgré les difficultés rencontrées, "porca misera" Le droit du sol a permis à toute ma fratrie de se sentir français dès l'école communale. Aujourd'hui encore , quitter son pays n'est pas toujours un rêve. On espère au moins fouler autre chose que ruines, sable, cendre ou sang.

Je regarde cette photo sépia : une jeune fille à la proue d'un aeroplane factice qui  ne sait pas encore où atterrir. Elle s'appelait Inès Roman, c'était ma très chère mère. La devise de notre pays est-t-elle désormais factice comme cet avion de papier ?

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17 septembre 2023

Retour de Charente

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©paolapigani

 

 

À travers les rues de la Rochefoucauld où je suis née et d'Angoulême, où j'ai cru mourir,
je suis redevenue peregrine. La rue des halles, le cloître des Carmes et ce château sombre
qui ne faisait pas rêver la gamine de 11 ans tenue sage entre les murs du pensionnat de la Grand rue. Il a  coulé tant d'eau depuis lors...
Aujourd'hui la Tardoire est asséchée. Mais j'ai suivi au loin  les  méandres de la Charente depuis les ramparts d'Angoulême
avant de retrouver la place du minage où adolescente solitaire,
j'allais écouter des  anges gazouiller dans la fontaine. Entre deux eaux, deux âges de la vie,
j'ai été si heureuse de revenir au pays Des orties et des hommes grâce à Erick Zion, 
le plus jeune et enjoué libraire que je connaisse.
Merci à lui, à Mylene de m'avoir si bien accueillie  à la librairie Trait d'union autour d'un public nombreux. Soirée chaleureuse entre visages inconnus et reconnus, vives émotions
de retrouver compagnes et compagnons d'école, de collège et lycée,
d'évoquer nos territoires et souvenirs communs.

 

 

 

10 septembre 2023

Prochaine rencontre en Charente

Joie de redevenir Rupificaldienne le temps d'une soirée à la librairie Trait d'union !

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10 décembre 2022

Aucun choix d’écriture ne va de soi

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Extrait du discours d'Annie Ernaux ce  10 décembre 2022 lors de la remise du  prix Nobel de littérature  couronnée à Stockholm):

 

(…) Aucun choix d’écriture ne va de soi. Mais ceux qui, immigrés, ne parlent plus la langue de leurs parents, et ceux, transfuges de classe sociale, n’ont plus tout à fait la même, se pensent et s’expriment avec d’autres mots, tous sont mis devant des obstacles supplémentaires. Un dilemme. Ils ressentent, en effet, la difficulté, voire l’impossibilité d’écrire dans la langue acquise, dominante, qu’ils ont appris à maîtriser et qu’ils admirent dans ses œuvres littéraires, tout ce qui a trait à leur monde d’origine, ce monde premier fait de sensations, de mots qui disent la vie quotidienne, le travail, la place occupée dans la société. Il y a d’un côté la langue dans laquelle ils ont appris à nommer les choses, avec sa brutalité, avec ses silences, celui, par exemple, du face-à-face entre une mère et un fils, dans le très beau texte d’Albert Camus, « Entre oui et non ». De l’autre, les modèles des œuvres admirées, intériorisées, celles qui ont ouvert l’univers premier et auxquelles ils se sentent redevables de leur élévation, qu’ils considèrent même souvent comme leur vraie patrie (…). 

 ©LA FONDATION NOBEL 2022

 

 

Annie Ernaux à mon éditrice janvier 2019 après sa lecture de mon  roman Des orties et des hommes ( Liana Levi, 2019)

 

 

(…) Le livre de Paola Pigani est merveilleux de justesse et de sensibilité : une enfance et une adolescence nous sont racontées dans ce présent immense qui les caractérisent. Le regard de Pia sur les siens, les travaux, le mode de vie induit par la pauvreté d’une famille nombreuse, est tendre mais sans complaisance et rarement le travail, la peine et le plaisir aussi, que celui-ci donne, aura été décrit de façon réelle et naturelle. Paola Pigani excelle également à rendre la désolation de la pension, monde sans odeurs, les années 70 en province et tout paraît si loin (…)

 

 

 

 

28 avril 2022

Prochaine rencontre en haute Loire

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02 juin 2021

Prochaine rencontre à Dijon

 

 

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17 h : « Eux c’est nous» 

Simple vivant parmi tous les vivants, chacun de nous traverse la diversité du monde vivant et pourrait (devrait ?) écrire sa propre histoire en tant qu’ « écobiographie ». C’est ce que propose le philosophe Jean-Philippe Pierron dans son essai: "Je est un nous - Enquête philosophique sur nos interdépendances avec le vivant" (Actes Sud). De cette attention portée au territoire et à ses « autres qu’humains » Paola Pigani fait la chronique dans sa poésie ( " La renouée aux oiseaux", éd. La Boucherie littéraire ) comme dans son dernier roman en hommage au monde paysan ("Des orties et des hommes", éd. Liana Lévi).
Modération : Marie-Madeleine Rigopoulos



Ils seront aussi en dédicace samedi 5 juin à 15h à la librairie Gibert Joseph.