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18 mars 2024

Prochaines rencontres en Auvergne

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Rencontres Cinema et litterature  sur le thème de la ruralité , organisées par l'association Cinéma,Etc à Riom en partenariat avec le cinéma Arcadia à RIOM  du 21 au 25 mars . 

Je serai aux cotés de Patrick Cloux, Corinne Royer et Antoine Sabot. Nous y présenterons chacun le film de notre choix.

 

20 décembre 2023

Quitter son pays n'est pas toujours un rêve

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Adolescente rêvait-elle vraiment de survoler l'Europe ?

Sa Vénétie était pauvre après guerre, peut être allait-elle travailler dans les rizières, y chanter la version originale de Bella Ciao avec des " mondine" jambes nues dans l'eau, assaillies par les zanzare ?

Elle a préféré aller  faire la bonne à Milan, dans une riche famille  puis en Suisse et plus tard en Belgique où elle a obtenu un premier permis de travail. Profession servante. C'est à Bruxelles qu'elle a rencontré mon père.

Ensemble, ils sont partis pour la France. Ce fut un voyage sans retour car dans ce pays d'accueil, touché déjà par l'exode rural, on appréciait que de jeunes couples viennent occuper des vieilles fermes, exploiter la terre, remplir école, église de familles nombreuses. La France n'était pourtant pas un eldorado mais mes parents se sont accrochés à ce nouveau destin, aidés par une communauté villageoise plutôt bienveillante, par leur force de travail et... les allocations familiales.

Leurs 50 ans de vie française, ils ne les ont jamais regrettés  malgré les difficultés rencontrées, "porca misera" Le droit du sol a permis à toute ma fratrie de se sentir français dès l'école communale. Aujourd'hui encore , quitter son pays n'est pas toujours un rêve. On espère au moins fouler autre chose que ruines, sable, cendre ou sang.

Je regarde cette photo sépia : une jeune fille à la proue d'un aeroplane factice qui  ne sait pas encore où atterrir. Elle s'appelait Inès Roman, c'était ma très chère mère. La devise de notre pays est-t-elle désormais factice comme cet avion de papier ?

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17 septembre 2023

Retour de Charente

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©paolapigani

 

 

À travers les rues de la Rochefoucauld où je suis née et d'Angoulême, où j'ai cru mourir,
je suis redevenue peregrine. La rue des halles, le cloître des Carmes et ce château sombre
qui ne faisait pas rêver la gamine de 11 ans tenue sage entre les murs du pensionnat de la Grand rue. Il a  coulé tant d'eau depuis lors...
Aujourd'hui la Tardoire est asséchée. Mais j'ai suivi au loin  les  méandres de la Charente depuis les ramparts d'Angoulême
avant de retrouver la place du minage où adolescente solitaire,
j'allais écouter des  anges gazouiller dans la fontaine. Entre deux eaux, deux âges de la vie,
j'ai été si heureuse de revenir au pays Des orties et des hommes grâce à Erick Zion, 
le plus jeune et enjoué libraire que je connaisse.
Merci à lui, à Mylene de m'avoir si bien accueillie  à la librairie Trait d'union autour d'un public nombreux. Soirée chaleureuse entre visages inconnus et reconnus, vives émotions
de retrouver compagnes et compagnons d'école, de collège et lycée,
d'évoquer nos territoires et souvenirs communs.

 

 

 

10 septembre 2023

Prochaine rencontre en Charente

Joie de redevenir Rupificaldienne le temps d'une soirée à la librairie Trait d'union !

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28 avril 2022

Prochaine rencontre en haute Loire

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02 juin 2021

Prochaine rencontre à Dijon

 

 

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17 h : « Eux c’est nous» 

Simple vivant parmi tous les vivants, chacun de nous traverse la diversité du monde vivant et pourrait (devrait ?) écrire sa propre histoire en tant qu’ « écobiographie ». C’est ce que propose le philosophe Jean-Philippe Pierron dans son essai: "Je est un nous - Enquête philosophique sur nos interdépendances avec le vivant" (Actes Sud). De cette attention portée au territoire et à ses « autres qu’humains » Paola Pigani fait la chronique dans sa poésie ( " La renouée aux oiseaux", éd. La Boucherie littéraire ) comme dans son dernier roman en hommage au monde paysan ("Des orties et des hommes", éd. Liana Lévi).
Modération : Marie-Madeleine Rigopoulos



Ils seront aussi en dédicace samedi 5 juin à 15h à la librairie Gibert Joseph.

23 juillet 2020

Des orties et des hommes dans la presse

 

franck mannoni des orties et des hommes,paola pigani,éditions liana levi

Un grand merci à Franck Mannoni pour cet article

paru dans le dernier numéro ( juillet-aout 2020) du Matricule des anges.

 

Un dimanche à la campagne   
 
PAOLA PIGANI REDONNE SES LETTRES DE NOBLESSE AU ROMAN SOCIAL EN RACONTANT
LE RUDE PARCOURS D’UNE FAMILLE PAYSANNE DANS LES ANNÉES 1970.
 
Comme déjà entrée en nostalgie,
Pia, une enfant, narre son
quotidien dans la ferme familiale
en Charente. Avec ses
phrases, pleines de « on » et de mots mêlés,
elle regarde, fascinée, ces adultes travailleurs.
Pour elle, le moindre événement se
transforme en récit merveilleux. Dès les
premières pages, le style de ce récit bucolique
emmène le lecteur vers un monde
oublié. De manière très originale, le phrasé
de Pia changera, suivra son évolution vers
l’adolescence. Pour l’heure, il s’agit encore
de donner de l’importance aux petites
choses : « Ecouter derrière la fenêtre les
vaches meugler, la trayeuse dans l’étable,
écouter l’eau bouillir, le clapotis de la
polenta ». Les thèmes attendus de la saga
d’un clan et de la vie au grand air sont bien
là : la rudesse des travaux, la bonté des
habitants, l’injustice des intempéries…
Certains passages rappellent les leçons de
choses d’antan et les livres de lecture :
« Après le travail, on finit par laisser les
pierres en tas au bout du champ, sans regret.
Papa et Adamo viendront les chercher avec
la remorque ». Cet univers a quelque chose
d’immuable, que la modernité et la technologie
ne parviennent pas à perturber. Un
effet renforcé par l’histoire tragique de ces
fermiers immigrés italiens, dont les
premiers représentants arrivent en France
après la Seconde Guerre mondiale. Les
grands-parents sont là, avec la nonna, la
grand-mère, « qui lit la vie des saints au
bord des prés ». L’occasion de rendre un
hommage vibrant à cette langue italienne
amenée à se perdre de génération en génération.
Moins présente chez les parents, elle
s’efface chez les enfants : le français est
devenu la langue maternelle et, de ce point
de vue, leur intégration a réussi. Il ne reste
plus que quelques mots épars, qui viennent
colorer le propos : « porca miseria ! »
Pour s’élever socialement, il faut abandonner
une partie de ses racines, constate
Paola Pigani. L’écrivaine va toutefois au-delà
de ces considérations. Elle dresse un
véritable portrait sociologique des exploitants
agricoles. Au fil des années, le métier
est corseté par les avis d’experts. Les machines
améliorent la productivité, mais
imposent leur rythme de travail. Les progrès
sont réels, mais balayés par la sécheresse
de 1976 qui ravage les monocultures.
Les méthodes apprises par le fils Adamo au
lycée agricole atteignent leurs limites. La
révolte gronde et les syndicats réagissent,
comme les Paysans travailleurs de Bernard
Lambert. La vie aux champs se politise. Jamais
toutefois Paola Pigani ne se départit
de son fil narratif. Pia reste à la manoeuvre
et raconte ces bouleversements qui s’entrechoquent
avec ses préoccupations adolescentes.
La vie au pensionnat, les
allers-retours de la ville à la ferme scandent
ses semaines. Le tout dominé par une prise
de conscience : « Je voudrais qu’il y ait sur
nos chemins et jusqu’au ras des villes des orties
et des hommes qui s’agrippent à nos rêves
éboulés, au souvenir de nos terres travaillées,
de nos terres en jachère, de nos terres rêvées,
même sauvées d’une décharge ou d’une sécheresse
». Un appel émouvant qui invite à
la sauvegarde de l’histoire paysanne et incite
au respect de l’environnement.
Franck Mannoni
Des orties et des hommes, de Paola Pigani
Liana Levi, « Piccolo », 320 pages, 11 €
 
 
 
 

05 juillet 2020

Deux écrivains sur la paille

 

 

 

 

Quand un libraire  bien intentionné met deux écrivains sur la paille...

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©carlodeboisset

 

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©laurentflechier

 

 

...cela donne de belles heures partagées au milieu des herbes folles et d'un public plus que présent.

 

Un grand merci à l'association La vague des livres, La librairie des marais et Bertrand Lamure .

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01 juillet 2020

Prochaine rencontre à Villefranche sur Saône

 

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                               L'association La Vague des livres, partenaire de ce week-end invite

   Mohammed El Amraoui  et Paola Pigani

 

Samedi 4 juillet



16 h: Sieste littéraire en compagnie de Paola Pigani

18h : Lecture croisée avec Paola Pigani et Mohammed El Amraoui


Ces deux auteurs dédicaceront au cours de l'après-midi leurs livres sur le stand de la Librairie des Marais.

Bienvenue à tous

 

Au Hangar 717 (717 rue de Thizy, Gleizé-Villefranche) dans le cadre de l'exposition "Autour du livre".

La librairie des Marais sera présente samedi 4 et dimanche 5 juillet 
Une sélection de livres sera présentée à cette occasion.

 

 

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26 juin 2020

Des orties et des hommes dans la presse

 

 

Joie de lire cet article  écrit par Mathias Enard  paru dans Le  monde des livres daté du 26 juin 2020.

 

 

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Si nous n'avions lui et moi , qu'un seul point commun, ce serait notre Poitou-Charentes natal

qu'il évoque ici avec ses autres voyages en littérature :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/bes...