28 avril 2022
Prochaine rencontre en haute Loire
14:47 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : des orties et des hommes, editions liana levi, terre de rencontres, langeac, arnaud descheemaker, elise fontenaille, véronique béné, cheyne éditeur
02 juin 2021
Prochaine rencontre à Dijon
17 h : « Eux c’est nous»
Simple vivant parmi tous les vivants, chacun de nous traverse la diversité du monde vivant et pourrait (devrait ?) écrire sa propre histoire en tant qu’ « écobiographie ». C’est ce que propose le philosophe Jean-Philippe Pierron dans son essai: "Je est un nous - Enquête philosophique sur nos interdépendances avec le vivant" (Actes Sud). De cette attention portée au territoire et à ses « autres qu’humains » Paola Pigani fait la chronique dans sa poésie ( " La renouée aux oiseaux", éd. La Boucherie littéraire ) comme dans son dernier roman en hommage au monde paysan ("Des orties et des hommes", éd. Liana Lévi). Modération : Marie-Madeleine Rigopoulos Ils seront aussi en dédicace samedi 5 juin à 15h à la librairie Gibert Joseph. |
11:46 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des orties et des hommes, La renouée aux oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : festival clameurs, dijon, jean phlippe pierron, des orties et des hommes, liana levi éditions, la renouée aux oiseaux, éditions la boucherie litteraire
23 juillet 2020
Des orties et des hommes dans la presse
Un grand merci à Franck Mannoni pour cet article
paru dans le dernier numéro ( juillet-aout 2020) du Matricule des anges.
LE RUDE PARCOURS D’UNE FAMILLE PAYSANNE DANS LES ANNÉES 1970.
quotidien dans la ferme familiale
en Charente. Avec ses
phrases, pleines de « on » et de mots mêlés,
elle regarde, fascinée, ces adultes travailleurs.
Pour elle, le moindre événement se
transforme en récit merveilleux. Dès les
premières pages, le style de ce récit bucolique
emmène le lecteur vers un monde
oublié. De manière très originale, le phrasé
de Pia changera, suivra son évolution vers
l’adolescence. Pour l’heure, il s’agit encore
de donner de l’importance aux petites
choses : « Ecouter derrière la fenêtre les
vaches meugler, la trayeuse dans l’étable,
écouter l’eau bouillir, le clapotis de la
polenta ». Les thèmes attendus de la saga
d’un clan et de la vie au grand air sont bien
là : la rudesse des travaux, la bonté des
habitants, l’injustice des intempéries…
Certains passages rappellent les leçons de
choses d’antan et les livres de lecture :
« Après le travail, on finit par laisser les
pierres en tas au bout du champ, sans regret.
Papa et Adamo viendront les chercher avec
la remorque ». Cet univers a quelque chose
d’immuable, que la modernité et la technologie
ne parviennent pas à perturber. Un
effet renforcé par l’histoire tragique de ces
fermiers immigrés italiens, dont les
premiers représentants arrivent en France
après la Seconde Guerre mondiale. Les
grands-parents sont là, avec la nonna, la
grand-mère, « qui lit la vie des saints au
bord des prés ». L’occasion de rendre un
hommage vibrant à cette langue italienne
amenée à se perdre de génération en génération.
Moins présente chez les parents, elle
s’efface chez les enfants : le français est
devenu la langue maternelle et, de ce point
de vue, leur intégration a réussi. Il ne reste
plus que quelques mots épars, qui viennent
colorer le propos : « porca miseria ! »
Pour s’élever socialement, il faut abandonner
une partie de ses racines, constate
Paola Pigani. L’écrivaine va toutefois au-delà
de ces considérations. Elle dresse un
véritable portrait sociologique des exploitants
agricoles. Au fil des années, le métier
est corseté par les avis d’experts. Les machines
améliorent la productivité, mais
imposent leur rythme de travail. Les progrès
sont réels, mais balayés par la sécheresse
de 1976 qui ravage les monocultures.
Les méthodes apprises par le fils Adamo au
lycée agricole atteignent leurs limites. La
révolte gronde et les syndicats réagissent,
comme les Paysans travailleurs de Bernard
Lambert. La vie aux champs se politise. Jamais
toutefois Paola Pigani ne se départit
de son fil narratif. Pia reste à la manoeuvre
et raconte ces bouleversements qui s’entrechoquent
avec ses préoccupations adolescentes.
La vie au pensionnat, les
allers-retours de la ville à la ferme scandent
ses semaines. Le tout dominé par une prise
de conscience : « Je voudrais qu’il y ait sur
nos chemins et jusqu’au ras des villes des orties
et des hommes qui s’agrippent à nos rêves
éboulés, au souvenir de nos terres travaillées,
de nos terres en jachère, de nos terres rêvées,
même sauvées d’une décharge ou d’une sécheresse
». Un appel émouvant qui invite à
la sauvegarde de l’histoire paysanne et incite
au respect de l’environnement.
Franck Mannoni
Des orties et des hommes, de Paola Pigani
Liana Levi, « Piccolo », 320 pages, 11 €
20:14 Écrit par Paola Pigani dans Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paola pigani, éditions liana levi, franck mannoni, le matricule des anges, des orties et des hommes
05 juillet 2020
Deux écrivains sur la paille
Quand un libraire bien intentionné met deux écrivains sur la paille...
©carlodeboisset
©laurentflechier
...cela donne de belles heures partagées au milieu des herbes folles et d'un public plus que présent.
Un grand merci à l'association La vague des livres, La librairie des marais et Bertrand Lamure .
23:07 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres, Des orties et des hommes, La renouée aux oiseaux, Le coeur des mortels | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : librairie des marais, la vague des livres, mohammed el amraoui, des orties et des hommes, la renouée aux oiseaux, éditions la boucherie litteraire, editions la passe du vent, editions liana levi, laurent flechier
01 juillet 2020
Prochaine rencontre à Villefranche sur Saône
L'association La Vague des livres, partenaire de ce week-end invite
Mohammed El Amraoui et Paola Pigani
Samedi 4 juillet
16 h: Sieste littéraire en compagnie de Paola Pigani
18h : Lecture croisée avec Paola Pigani et Mohammed El Amraoui
Ces deux auteurs dédicaceront au cours de l'après-midi leurs livres sur le stand de la Librairie des Marais.
Bienvenue à tous
Au Hangar 717 (717 rue de Thizy, Gleizé-Villefranche) dans le cadre de l'exposition "Autour du livre".
La librairie des Marais sera présente samedi 4 et dimanche 5 juillet
Une sélection de livres sera présentée à cette occasion.
09:43 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des orties et des hommes, La renouée aux oiseaux, Le coeur des mortels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le coeur des mortels, indovina, des orties et des hommes, la passe du vent, paola pigani, mohammed el amraoui, librairie des marais, la vague des livres, le hangar 717, la renouée aux oiseaux, éditions la boucherie littéraire, éditions liana levi, villefranche sur saone
26 juin 2020
Des orties et des hommes dans la presse
Joie de lire cet article écrit par Mathias Enard paru dans Le monde des livres daté du 26 juin 2020.
Si nous n'avions lui et moi , qu'un seul point commun, ce serait notre Poitou-Charentes natal
qu'il évoque ici avec ses autres voyages en littérature :
https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/bes...
12:28 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : des orties et des hommes, mathias enard . le monde des livres
03 juin 2020
Des orties et des hommes en poche
A partir de demain , vous trouverez dans toute bonne librairie indépendante
Des orties et des hommes en version piccolo!
Et un bel article sur Baz 'Art le webzine 100/100 culture que je remercie vivement :
http://www.baz-art.org/archives/2020/04/28/38231755.html
«La prose de Paola Pigani est à elle seule un hommage à la sensibilité et à la finesse que lui ont léguées les territoires rugueux de son enfance.» Le Monde
«Un hommage tendre et poétique à l’enfance en Charente et au monde paysan finissant.» La Croix
06:54 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : des orties et des hommes, paola pigani, editions liana levi, collection piccolo, baz'art
09 février 2020
Prochaine rencontre en Bretagne
Cette rencontre initialement prévue le 12 décembre 2019 , jour des cheminots en colère a été reprogrammée pour le 14 février , jour des amoureux.
Qu'ils soient nombreux et fous comme les vagues là-bas pour que vie et poésie demeurent un mouvement incessant...
Se donner la main à travers nos poèmes
Je n’ai vu qu’un seul homme
En plein champ
Il était grand
Si grand
Adossé au ciel
Paola Pigani
05:44 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des orties et des hommes, La renouée aux oiseaux, Le coeur des mortels, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paola pigani, la renouée aux oiseaux, editions la boucherie littéraire, le coeur des mortels, la passe du vent éditions, des orties et des hommes, editions liana levi, yvon le men il fait un temps de poÈmlibrairie le bel aujourd’hu
27 janvier 2020
La Charente libre
La Charente libre
A propos de Des orties et des hommes de Paola Pigani
Une fratrie de cinq enfants, dans la France rurale des années 1970 : quatre filles et un garçon. Les trois aînés, Valma, Adamo et Dora, puis Pia, la narratrice, et Mila, la petite dernière. Petits-enfants d’immigrés italiens passés par la Belgique et installés en Charente après la Guerre. Le village se nomme Cellefrouin, au nord-est du département. Les « grandes villes » les plus proches sont Chasseneuil et La Rochefoucauld, et plus loin, Confolens ou à l’opposé, Angoulême.
Les parents, fermiers, travaillent dur une terre qui ne leur appartient pas et qui se partage entre cultures céréalières et élevage de vaches laitières. Toute la famille est mobilisée au quotidien et à longueur d’année tant par les travaux agricoles que par les tâches domestiques dans la maison au confort rudimentaire (Pia doit même partager son lit avec sa petite sœur). Au fil des ans, quelques terres achetées, la récupération de ferraille, le labeur incessant et l’entraide permanente de la communauté familiale offriront un peu plus d’aisance. En témoigne la construction d’une nouvelle maison qui éloigne un peu la famille de la vue de la ferme mais pas de son emprise.
Dans ce magnifique récit autobiographique, Paola Pigani, déjà remarquée et primée pour deux autres romans mais aussi des recueils de nouvelles et de poésie, nous emmène irrésistiblement dans le sillage de Pia. Avec elle, nous explorons avec minutie cette France campagnarde des années 70 où « Entre ceux qui vivent de rien et ceux qui vivent de peu, il n’y a pas beaucoup d’envieux par chez nous1 », comme elle décrit ses habitants. Portrait par touches successives en courts chapitres d’une ruralité en pleine mutation, où la vie habituelle en quasi autarcie est percutée violemment par l’irruption de l’agriculture soumise aux rendements, à la PAC et aux traites à rembourser au Crédit Agricole. L’auteure parvient à reconstituer ce monde agricole traversé par les combats entre approches radicalement opposées des représentants de la FNSEA et des Paysans Travailleurs, et bousculé déjà par les premiers suicides de paysans.
A travers les yeux et les oreilles de Pia - cette fille aux semelles de vent qui traverse son enfance et son adolescence en exploratrice sensible, curieuse et attentive, on fait ample connaissance des attachantes figures familiales : parents, frère et sœurs, grands-parents - Nonna et Nonno Ermacora - installés au hameau de Chavagnac, ainsi que des personnages : l’amie Laure, l’Aboyeur, Joël le bossu, Diamentino, le garçon à l’harmonica, la vieille Armande, le « prêtrouvrier » pour en citer quelques-uns.
Pourtant, ce qui frappe le plus dans ce texte captivant se situe bien au-delà du simple témoignage ethnographique, historique ou encore sociologique sur la ruralité dans la France des années 70, même si on croise la grande sécheresse de 1976, le combat des éleveurs du Larzac, de belles solidarités, la prévenance envers les personnes âgées esseulées. Même si de nombreux détails nous rappellent aussi de façon régulière cette décennie : l’encyclopédie Tout l’univers, les chansons entendues à la radio, le journal télévisé de Roger Gicquel…
Le récit de Paola Pigani est en effet porté par une langue poétique qui rythme avec énergie et sensualité les micro-événements - la fugue de Valma, le voyage à Lourdes, l’arrivée en pension et la grisaille du collège tenu par des religieuses, le lycée, une veillée mortuaire, le voyage en Italie, la découverte des lettres d’un Poilu à sa famille, et encore tant de rencontres et d’échanges. Une langue qui restitue de manière admirable les nombreuses découvertes sensorielles que Pia cueille et amoncelle au fil de ses escapades virevoltantes dans la nature sauvage. Sans oublier son interrogation sourde quant à ses origines (on n’apprend pas la langue d’origine comme dans beaucoup de familles italiennes par souci de faciliter son intégration). Et, bien entendu, son attrait pour la littérature et la poésie, autant de ruptures à venir avec sa vie d’origine, déjà inscrites en filigrane.
Il souffle ainsi un vent vivifiant de liberté et de fraternité dans ce récit qui témoigne de la volonté de « fuir les déterminismes pour prendre le risque d’être soi », comme l’exprime si lumineusement l’auteure2. En outre, les dernières pages offrent au lecteur une explication limpide du titre quelque peu énigmatique choisi par Paola Pigani.
Comme l’exprimait si justement Marie Rouanet en 2006 dans sa préface à Concertina, le recueil de nouvelles de l’écrivaine, « Autour du lecteur de Paola Pigani, le monde devient brusquement riche et lourd (de) ce qu’hier il n’avait pas su y lire : l’aventure humaine immémoriale. Aimer, souffrir, attendre, serrer les dents, attendre encore. Pauvre de nous fragiles et malmenés - mais jamais à bout ni de courage ni d’espérance3. »
Au final, on sort à la fois ragaillardi et touché au cœur par la lecture de ce livre de Paola Pigani. Ode aux gens de peu4, à « une forme de transparence humaine qui lui a été donnée dans cet environnement », et lui a permis « d’aller vers les autres5. »
Grâce à son talent, l’écrivaine parvient à réenchanter le monde de sa jeunesse et nous le donne en partage. Dès lors, plutôt que de commenter à l’infini cette alchimie de la mémoire qui ravive tous ses souvenirs, mieux vaut s’empresser de découvrir ou reprendre son livre et de s’inscrire à la fois délicatement et résolument dans les pas de Pia. Sans oublier de méditer, en forme de contrepoint, ces quelques lignes de Nietzsche qui invitent à d’autres débats : « Dans le plus petit comme dans le plus grand bonheur, il y a quelque chose qui fait que le bonheur est un bonheur : la possibilité d'oublier, ou pour le dire en termes plus savants, la faculté de sentir les choses, aussi longtemps que dure le bonheur, en dehors de toute perspective historique. L'homme qui est incapable de s'asseoir au seuil de l'instant tout debout en oubliant tous les événements du passé, celui qui ne peut pas, sans vertige et sans peur, se dresser un instant tout debout, comme une victoire, ne saura jamais ce qu'est un bonheur et, ce qui est pire, il ne fera jamais rien pour donner du bonheur aux autres6.»
Michel Laplace, janvier 2020
1 Paola Pigani / Des orties et des hommes / Editions Liana Levi 2019, p. 106
2 https://www.youtube.com/watch?v=lS_IJ0hd4kU
3 Marie Rouanet / Préface à Concertina de Paola Pigani, Editions du Rocher 2006, p.10
4 Pierre Sansot / Les gens de peu / PUF 1991
5 https://www.youtube.com/watch?v=2slV6txeeco
6 Nietzsche / Considérations inactuelles/ A retrouver sur le blog de Paola Pigani : http://paolapigani.hautetfort.com/mon-oeil/
07:32 Écrit par Paola Pigani dans Cadeaux de lectrices et lecteurs, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : des orties et des hommes, michel laplace
19 novembre 2019
Prochaines rencontres à Pont Saint Esprit
http://www.festivallivrepont.fr/
dimanche 24 novembre
11h
Table ronde poésie avec les éditeurs, en présence de Danièle Faugeras, éd. Po&Psy, Antoine Gallardo, éd. La Boucherie littéraire, et avec la participation de Paola Pigani, animée par Frédérick Gambin.
15h30
Rencontre-lecture autour de Des orties et des hommes, éd.Liana Levi, animée par bruno Michel
08:03 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : des orties et des hommes, la renouée aux oiseaux, liana levi éditions, la boucherie litteraire éditions, antoine gallardo