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19 octobre 2024

Prochaine rencontre à Lyon

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11 juin 2024

Et nous danserons ce dimanche

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02 octobre 2023

Et ils dansaient le dimanche dans la presse , deux ans après sa sortie

 

 Du coquelicot à l’églantine

Journal Force Ouvrière

Chaque année, le Prix du Roman d’Entreprise et du Travail, créé en 2009 et organisé par Technologia, est décerné à une œuvre romanesque qui a pour toile de fond l’entreprise et le monde du travail. Il récompense un auteur tant pour son regard porté sur le monde professionnel que pour ses qualités littéraires.

Cette année, le lauréat du 13e ‘Prix du Roman d’Entreprise et du Travail’ – P.R.E.T. est Et ils dansaient le dimanche, Paola Pigani . Éditions Liana Levi aux Editions Liana Levi.

Une jeune hongroise quitte son pays pour fuir la misère paysanne et vient travailler dans une usine près de Lyon, qui fabrique une toute nouvelle matière textile synthétique : la viscose.

À travers ses yeux, assez lucides, se dévoile l’âpre vie des ouvriers : la routine abrutissante du travail à la chaîne où l’humain disparaît derrière la machine, les 10 heures de travail par jour, les vapeurs nocives, le poids des chefaillons, les difficultés pour se loger, manger, garder son emploi… S’y dévoile la misère humaine, financière, sociale, morale, affective, qui isole, engloutit l’homme dans la masse des pauvres.

Et pourtant, il y a aussi la solidarité, l’esprit de communauté et le mélange des cultures, les liens qui se nouent à travers les grèves et les combats pour une vie meilleure, et puis il y a les bals où l’ont peut danser et oublier pour un temps la douleur du quotidien.

Le fil de ce roman, ce sont des histoires intriquées : les vagues d’immigrés en ce début du XXe siècle, les luttes politiques entre fascisme et communisme, l’essor des syndicats et les grands mouvements de grève qui vont aboutir au Front populaire, une certaine France xénophobe, le spectre de la guerre.

Le regard de spectatrice que semble avoir l’héroïne sur sa propre vie donne à lire un entre deux : Il y a d’un côté la vérité de l’usine et de la vie qui est très longuement décrite et de l’autre les moments de joie tels que le cinéma, les promenades ou les bals qui ne sont qu’évoqués, effleurés comme une autre réalité lointaine, comme un souvenir ou un espoir avec une certaine légèreté, un détachement, comme s’il valait mieux disparaître, devenir transparent pour se mettre à distance du malheur et continuer à croire aux lendemains qui chantent.

 

 par Corinne KefesL’Info Militante

13 septembre 2023

Prochaine rencontre à Vénissieux

 

Dans le cadre des journées européennes du  patrimoine , la ville de Venissieux ,la médiathèque de Lucie Aubrac et différentes associations  organisent plusieurs rencontres , expositions et ateliers les 16 et 17 septembre. Informations ici

DIMANCHE 17 SEPTEMBRE
NOS MÉMOIRES OUVRIÈRES

 

Embauchée dans une usine de production de viscose dans les années 1930, Szonja arrive dans l’agglomération lyonnaise pleine d’espoir. Après avoir habité chez les soeurs, elle fait la rencontre d’une communauté ouvrière cosmopolite. Le roman invite à découvrir le combat intime et collectif d’une ouvrière étrangère dans la banlieue lyonnaise de l’entre-deux-guerres.

 

Pablo Amado, bandonéoniste argentin et Marco Carollo, violoniste italien vous feront danser ce dimanche à partir de 17h30

 

 

 

 

 

10 septembre 2023

Prochaine rencontre en Charente

Joie de redevenir Rupificaldienne le temps d'une soirée à la librairie Trait d'union !

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14 juillet 2023

Et ils dansaient le dimanche au ministère du travail

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C'est avec joie que j'ai reçu mercredi 12 juillet le prix du Roman d'Entreprise et du Travail des mains de Madame Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l'enseignement et de la Formation Professionnels. La cérémonie a eu lieu dans les beaux salons de l'Hôtel du Chatelet abritant le Ministère du Travail.
Le prix "Bulles du Travail" à été attribué à Baptiste Deyrail pour "Le pas de la Manu, Saint Étienne, où se fabriquent les armes". Éd Actes Sud.

Un grand merci à Jean Claude Delgènes, fondateur du cabinet Technologia à l'origine de ce prix littéraire, à Dorothée Charveriat, Julien Mallouhi, Carole Grandjean, ainsi qu'aux membres du jury.

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09 mai 2023

Une saison à Lattara 4

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Dans le cadre de ma résidence d'écriture organisée par la Ville de Montpellier Métropole, je suis invitée à participer à la manifestation  littéraire Dix jour en mai  les 12,13 et 14 mai  .

Je serai sur le stand  B de la librairie Sauramps . 

Toute à la joie de rencontrer  le public de Montpellier et  Kaouther Adimi  .

Samedi 13 mai
12h30
Espace Albertine Sarrazin

Les années 20 du siècle dernier sont celles de la montée des périls et de la course inexorable à la catastrophe. Mais en Algérie (Au vent mauvais, Seuil) comme dans le Lyon industrieux des immigrés venus de Hongrie et d’Italie (Et ils dansaient le dimanche, Liana Levi), les vies modestes rêvent d’amour et pratiquent la solidarité, tournées vers un avenir meilleur. Jusqu’à ce que le grand vent de l’Histoire ne vienne les emporter dans sa ronde.

Modération : Jean-Antoine Loiseau

 

20 janvier 2023

D'escale en escale

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©paolapigani

 

Les carillons du beffroi et l'aube luisante d'Arras m'ont ouvert la voie. J'ai attendu la vraie lumière pour arpenter depuis la place des héros, la rue des trois visages, la rue des trois marteaux jusqu'à l'hôtel des trois luppars. Puis d'escale en escale au Vertigo, à la Chouette librairie de Lille, au lycée Carnot de Bruay La Buissiere, à la médiathèque de Givenchy Les La Bassée, j'ai vu le ciel du Nord recouvrer ses couleurs toute à la joie de ces rencontres chaleureuses avec des personnes de tout âge. Tant d'échanges passionnés sur l'écriture, la poésie et la mémoire ouvrière si vivante dans cette région, rendus possibles grâce à l' Association Escale des Lettres et son équipe, en particulier Scheherazade Madjidi, Ludovic Paszkowiak, Paolina Miceli et bien sûr les lecteurs et lectrices en présence, en partage que je remercie  vivement.






PS
Je reviendrai chercher la rue des trois soleils qui doit bien exister tout de même...

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©paolapigani

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©paolapigani

18 janvier 2023

Prochaine rencontre à Feyzin

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Juste avant la nuit et la peur.

Rencontre à la médiathèque de Feyzin de 15h à 17h 

72 Rte de Vienne, 69320 Feyzin

 

 

14 janvier 2023

Prochaines rencontres dans les Hauts de France

 

Joie d'être invitée par  par L'escale des lettres aux Cafés littéraires des 16/17/18 Janvier 2023 

 

Lundi 16 janvier

à 19h au Vertigo à Arras 

(12, rue de la taillerie)

http://www.levertigo-arras.com/

Mardi 17 janvier

à 19h à la Chouette Librairie de Lille

(72 Rue de l'Hôpital Militaire)

https://www.lachouettelibrairie.com/

Mercredi 18 janvier

à 19h à la Bibliothèque Municipale

de Givenchy-Lès-La-Bassée

(2 Rue du Moulin)

 

> Paola PIGANI

Née en 1963 dans une famille d’immigrés italiens installés en Charente, Paola Pigani a exercé la profession d’éducatrice à Lyon, où elle réside toujours. Elle est venue à l’écriture par la poésie et continue de publier régulièrement des recueils. En 2013, elle fait paraître aux éditions Liana Levi, un premier roman très remarqué, N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures, couronné par plusieurs prix. Ses trois romans suivants, Venus d’ailleurs (2015), Des orties et des hommes (2019) et Et ils dansaient le dimanche (2021 ; Piccolo, août 2022), salués par la critique, ont reçu un excellent accueil en librairie. 

Elle aime le compagnonnage d'autres poètes dans les anthologies thématiques et les lectures publiques. La poésie et le roman participent pour elle d'un même désir d'explorer l'infini des langues, du monde et de l'aventure humaine. Inspirée par le monde rural de ses origines, elle aime aussi écrire sur la ville, le déracinement, la photographie et la peinture.

Ni la neige

Ni la mer

Ne sont venus à tes pieds

Tu as tremblé pourtant

Comme une flamme peureuse

Comme une grue

Élégante dans le froid

Paola Pigani Le cœur des mortels, Poésie, (Éditions La passe du vent, 2019)

Et ils dansaient le dimanche (2021 ; Piccolo, août 2022, éditions Liana Levi )

 

"En ouvrant ce nouveau livre de Paola Pigani,  retraçant  l'arrivée en France d'une jeune hongroise c'est ce tableau d'Angelo Tommasi "Gli emigranti" qui se déploie.

La fiction est ce qui reste pour combler les silences d'une génération à l'autre. Paola Pigani raconte le tempo commun d'un groupe d'ouvriers exilés d'Italie et de Hongrie. Sjonza, Elsa, Bianca, Marco sont comme les vêtements d'une même lessive  qu'emporte le tambour de l'industrie textile  au début du XXème siècle. Ils sont une même masse textile qui tourne et tourne encore,  chaque dimanche,  au bord de la Rize.

Les saisons rythment la narration, les gestations, les fêtes dominicales à la cadence des machines de production du viscose.

Le filage s'associe au verbe, liant la fibre tant à la matérialité du monde qu'à des strates plus symboliques. Les "petites Italies" réinventent une identité locale près de l'usine. Le groupe habite un temps cyclique,  sans cesse répété dans l'atelier.  Chacun accomplit ensemble les boucles du temps : de l'insoumission à l'avènement du Front populaire.

Le fil de narration véhicule fonction et signe de l'immigration. On comprend la matière,  sa provenance et sa finitude. L'industrie textile exerce une influence profonde sur les cadres mentaux  des immigrés,  rejetés, insultés, discriminés.

Le viscose porte le monde en tous sens à la Tase. Il naît d'une tige si grêle que l'on tresse, non intacte mais brisée, broyée et réduite par la violence,  comme celle que l'on impose au corps ouvrier.

Toute la langue de Paola Pigani sur le tissage et le monde de l'usine se fait métaphore pour expliquer le fragile équilibre des forces qui sied au groupe. Un terreau fertile à la division au travail de chaque protagoniste.  Ce texte est un subtil équilibre des tensions à l'oeuvre dans la science combinatoire de la politique du Front populaire.  C'est la fusion des contraires où le faible et le fort s'affrontent pour un vivre ensemble plus harmonieux. Sjonza ajuste son corset,  non celui de la rigidité des contremaîtres ou d’ un mari, mais bel et bien celui de la liberté."

Paolina Miceli

(Administratrice Escales des lettres)