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30 novembre 2021

Et ils dansaient le samedi

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©paolapigani

 

 

 
Samedi 27 novembre, la compagnie du Chien jaune a donné de la voix à la mémoire ouvrière de Vaulx en Velin à travers l'usine Tase. Malgré une température de , plus de 200 visiteurs ont répondu présents sur toute la journée pour écouter des extraits de différents livres  et  témoignages  liés à la cité Gillet, chanter l'Internationale et Bella Ciao à pleins poumons , le rouge au cœur , le bleu ( de travail) en tête et danser au son du musette avec l'accordeonniste Gregory Chauchat.
 
Merci aux association Vive la Tase, Dans tous les sens, L'improbable, Silk me Back, Gregory Chauchat.

 

 

Voici un aperçu de la journée :

https://soundcloud.com/user-271442180/journee-theatralise...

 

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18 novembre 2014

Prochaine rencontre à Vaulx en Velin

 

 

Soirée lecture Figures de l'étranger, à la brasserie de l’Hôtel de ville (18 rue Maurice Audin à Vaulx-en-Velin), le jeudi novembre 2014 à 19h (Entrée libre) organisée par l'Association Dans Tous Les Sens.


sl figure de ltrangerTrois écritures: Paola Pigani, autour de son livre N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures publié chez Liana Levi en 2013; Marie-Ghislaine Chassine autour de son livre La toile rude de leur dignité publié juste avant sa disparition chez La passe du vent, en 2008 et le livret de Ghislaine Bievliet L'enfant d'eau, écrit pendant les ateliers réguliers de Dans Tous Les Sens.
Trois narrations autour des figures de l'étranger nomade et des histoires marquées par le voyage, les déplacements, la violence des regroupements, des expulsions,des législations ambiguës.
Des textes où le nomade est révélé dans ses choix, ses impossibilités de choisir, ses tourments, ses questionnements et ses moments de bonheur.

Paola Pigani a pris le proverbe tzigane « N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures » comme titre pour son roman. Elle donne la parole à Alba, une jeune internée avec ses proches dans le camp des Alliers à Angoulême jusqu'en 1946, et à travers ce récit, elle raconte le destin tragique et héroïque des Manouches, pourtant considérés, comme êtres à part, dangereux, dont le mode de vie n'est pas compatible avec celui de la société perçue comme normale.
Marie-Ghislaine Chassine, dans son livre, La toile rude de leur dignité, raconte ses rencontres avec des immigrés et des exilés à Vaulx-en-Velin et restitue leurs récits : l'arrivée en France, la guerre, le quotidien, les tracas administratifs, le travail aux usines Rhône-Poulenc. Parmi ces rencontres, la plus récente et aussi une des plus dérangeantes: les Roms, leur situation fragile aggravée par des questions d'impossibilité d'accès au travail, au logement, parfois aux "papiers", de rejet raciste y compris par une partie de la population.
Dans L'enfant d'eau, Ghislaine Bievliet raconte dans des courts récits, ponctués de poèmes, son enfance sur une péniche qui traverse l’Europe de ville en ville, qui relie l’ici à l’ailleurs, avec le sentiment d’être autre, d’être fait pour passer, d’être éternellement et partout étranger, mais aussi d’être habité par ce mouvement perpétuel du départ.