18 septembre 2019
Librairie le Tramway hier
Un grand Merci à toute l'équipe du Tramway!
©epajot
18:02 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liana levi, librairie le tramway, paola pigani
15 septembre 2019
Rencontre autour des éditions Liana Levi
Le 17/09/2019 à 19h00
Rencontre autour des éditions Liana Levi
Cette année, les éditions Liana Levi ont été élues Éditeur de l’année par l’équipe du Tramway !
Que vous ne la connaissiez pas ou que vous l’adoriez, venez découvrir les ficelles du métier présentées par l’éditrice en personne !
Liana Levi, c’est la découverte de Négar Djavadi, Aline Kiner ou encore Estelle-Sarah Bulle, la diversité et la mise en avant d’auteurs étrangers tel que Andrei Kourkov, Ian Levinson et Silvia Avallone. Sans oublier la présence de la maison d’édition dans notre rayon Polars avec Emmanuel Grand, Qiu Xiaolong et Pascale Dietrich ! Nous ne nous risquerons même pas à citer quelques coups de cœur chez Liana Levi tellement nous en avons, alors nous vous laisserons venir les découvrir parmi la superbe sélection que nous mettons en avant, à la librairie, à l’occasion de la venue de l’éditrice.
L’éditrice sera accompagnée de Paola Pigani, autrice d’un roman que nous avons adoré, Des orties et des hommes, paru en mars 2019.
Venez nombreux pour les rencontrer !
07:00 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : librairie le tramway, liana levi, paola pigani
25 avril 2018
Cet hiver en résidence
00:54 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : résidence de pure fiction, calvignac, paola pigani, prochain roman, liana levi
12 mars 2018
Perfusions poétiques
De retour de la fête du livre de Bron où j'ai croisé Rimbaud par la voix de Jacques Bonnafé ( et quelques minutes son accent ardennais pour mieux extirper le poète de ses terres noires)
j'ai croisé Robert Desnos par la voix de Gaëlle Nohant qui lui a consacré un très beau roman Légende d'un dormeur éveillé,
J'ai croisé La folie d'Alekseyev mise en espace en voix et en musique par saint Octobre et David Champey pour donner encore plus de force au texte magnifique de Jean- Baptiste Cabaud dont j'avais parlé ici en novembre dernier.
Et puis le bonheur de rencontrer pour la première fois Milena Agus grâce à qui j'avais envoyé par la poste mon premier roman à notre éditrice commune, Liana Levi...
Après de telles perfusions poétiques , j'ai trouvé belle la pluie sur le pare-brise et j'ai dormi debout toute la nuit...
13:57 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bonnafé, rimbaud, desnos, milena agus, liana levi, jean baptiste cabaud, gaëlle nohant, david champey, saint octobre
05 octobre 2017
Prochaine rencontre à Meyzieu
Vendredi 6 octobre à Meyzieu
La librairie Colibris m'invite à 19h15
pour parler de mes derniers romans N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures et Venus d'ailleurs (et peut-être de ceux à venir...)
13:49 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : librairie colibris, meyzieu, paola pigani, liana levi
22 avril 2017
Venus d'ailleurs
Pour ceux qui ne connaissent pas encore mon deuxième roman:
https://www.franceinter.fr/emissions/la-prescription-litt...
Merci Patricia Martin!
21:31 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venus d'ailleurs, liana levi
02 avril 2017
Älä astu sieluuni kengät jalassa
N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures a voyagé jusqu'en Finlande pour devenir dans sa traduction en finnois:
Älä astu sieluuni kengät jalassa
ROMAANI, HUHTIKUU 2017
SUOMENTAJA: EINARI AALTONEN
ISBN 978-952-7063-20-0
KOVAKANTINEN, 210 SIVUA.
Paola Pigani esikoisromaani Älä istu sieluuni kengät jalassa oli ilmestyessään Ranskassa vuoden 2013 kirjallinen sensaatio. Toisen maailmansodan vuosiin sijoittuva romaniperheen keskitysleiritarina muistuttaa meitä lähimenneisyytemme kauhuista. Se kertoo vangitsevan tarinansa näkökulmasta, josta tätä traagista ajanjaksoa ei juurikaan ole kuvattu.
Romaani kertoo myös yhteisöllisyyden voimasta ja kyvystä myötätuntoon silloinkin, kun maailma ympärillä on tullut hulluksi. Einari Aaltosen oivaltava suomennos tekee oikeutta hienolle teokselle.
19:03 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : n'entre pas dans mon ame avec tes chaussures, paola pigani, liana levi, aviador
15 mars 2017
Venus d'ailleurs
Où il est question de Venus d'ailleurs paru en poche en mars dans la collection de poche Piccolo des éditions Liana Levi.
La librairie de l'Express 15 mars 2017
VENUS D'AILLEURS PAR PAOLA PIGANI. LIANA LEVI/PICCOLO, 176 p., 8,50 €.VENUS D'AILLEURS PAR PAULA PIGANI. LIANA LEVI/PICCOLO, 176 p., 8,50 €.
Née de parents italiens émigrés en Charente. Enfant, Paola Pigani dévorait Rimbaud, Cocteau, Rilke. Elle a voyagé. Beaucoup. Il lui en est resté des étoiles noires et des soleils bleus au bout de l'imaginaire : des recueils de poèmes en ont surgi, puis un premier roman, N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures. Venus d'ailleurs est son deuxième. Pour conter l'odyssée de deux réfugiés kosovars échoués à Lyon au début des années 2000, elle trempe ses mots dans la nostalgie d'un passé titubant désormais sous la terreur. Agite le carillon d'une joie enfantine, tintinnabulant soudain à la sortie d'un labyrinthe de paperasses. Ecoute tomber la pluie amère dans le coeur du sombre Mirko, entend palpiter l'espoir d'un avenir possible dans le français alambiqué de la lumineuse Simona. Mirko et Simona, un frère et une soeur rescapés d'un cauchemar, des étrangers invisibles parmi d'autres, accrochés en nous par la grâce d'une écrivaine qui chante l'exil dans une langue sublime.
S. B
09:54 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : venus d'ailleurs, liana levi
02 mars 2017
Venus d'ailleurs
Venus d'ailleurs sort aujourd'hui dans la collection Piccolo
Mustapha Harzoune a écrit il y a quelques mois un bel article que j'ai le plaisir de partager ici:
1999, Mirko et Simona, le frère et la sœur, débarquent à Lyon, en demandeurs d’asile attirés par la lumière du triptyque républicain. Ils ont fuit la guerre et les persécutions en Albanie. Comme tous les exilés, ils portent le poids des abandons et de la culpabilité. Partir c’est aussi “trahir les siens”. Très vite, ils se débrouillent. S’activent. Chacun avec ses fantômes. Mirko travaille sur un chantier, Babel de l’humanité en bleu de travail. Simona est employée dans un magasin discount. Si la sœur se projette avec frénésie dans l’avenir, le frère reste hanté par le souvenir de son neveu, et par son frère qui a rejoint les rangs de l’UCK. “Moi, je me regarde dans le miroir de la France et je me trouve jolie” dit Simona, quand Mirko s’aventure dans les “zones” tristes et reculées de la ville. Il bombe sa solitude à coup de graffs, “comme des cris qui tiennent sur les murs écaillés”. La friche des graffeurs et muralistes, usines désaffectées et murs à l’abandon, c’est la galerie à ciel ouvert où se figent des mondes disparus, défaits, celui de l’exilé, celui des ouvriers. Simona avance ; et vite. Cache ses souvenirs, dissimule sa tristesse dans une langue qu’elle seule comprend. Mirko, lui, disloqué, traine. Pourtant, magie de l’art, de la littérature et de l’amour, il reste sensible au monde qui l’entoure. Chez Pierre, il rêve devant un atlas. Le libraire lui offre un Prévert, un Cendrars, lui parle de René Leynaud. La poésie comme ouverture à soi et aux autres. Il rencontre Agathe qui, dans une formule shakespearienne, se veut rassurante : “Si je te mords, tu as mal, tu cries. C’est la preuve que tu es vivant. LA PREUVE.” Quand pour Mirko, cette preuve est dans cet amour qui, “le temps d’une étreinte fait oublier l’hiver, les étrangers, la France, l’Albanie, le Kosovo…”.
Venus d’ailleurs n’assène pas de réponses bien ficelées aux questions du moment, mais offre – beauté et hauteur de la littérature – de saisir la part humaine, l’imprévu, de réinventer et pourquoi pas de transfigurer le réel. Cette littérature ne cherche pas à changer le monde. Juste à enrichir les perceptions, élargir les regards, raconter les interstices du monde et sa part rêvée. Elle lave les bouches et les âmes de ce goût de cendres laissé par les mots des phraseurs télévisuels adeptes du chiffre-roi, des bréviaires et des vade-mecum. Paola Pigani raconte sans posture. En douceur, elle façonne, image après image, le tout composite, contrasté de l’exil. Elle n’évite pas les sujets difficiles comme ce passage sur les Roms ou celui sur la concurrence des misères. Malgré les peurs et les ressentiments, il doit rester la solidarité des humbles. Qui plus est à Lyon, l’autre personnage du récit, où sont nées nombre d’associations de solidarité. Paola Pigani multiplie les registres du langage, joue avec les prononciations et les malentendus. Les temps et la conjugaison traduisent les tempéraments. Les mots forment une ligne tendue vers l’intime. Comme ce “revenir” qui chez Mirko “restera un caillou dans son estomac. Un mot sans repos qui ne le laissera jamais en paix.
Mustapha Harzoune
Paola Pigani Venus d’ailleurs Paris, Liana Levi, 2015
Revue Hommes et Migrations numéro 1314- 2016
07:34 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venus d'ailleurs, liana levi, hommes et migrations, mustapha harzoune
02 février 2017
Soutenons Pinar Selek
Exilée en France depuis six ans
Elle est une femme libre sous haute surveillance
Elle aime la Guiness et le rire qui coule de source
Elle écrit elle pense elle vit
Elle paye de sa peau
La Turquie la condamne à perpétuité
Notre éditrice Liana Levi a lancé une pétition de soutien que je vous invite à signer:
http://click.exacttarget.change.org/?qs=193e96801e3eadce9...
Exilée, je glisse entre des émotions multiples, des mondes innombrables Pinar Selek
07:10 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pinar selek, liana levi