04 juillet 2022
Prochaine rencontre à Noirmoutier
Joie d'avoir été choisie par Gaëlle JOSSE pour le prochain duo de l'été proposé par la librairie Trait d'union.
Jeudi 7 juillet à partir de 18h00
https://librairietraitdunion.fr/storage/2022/07/Gae%CC%88...
Librairie-Café
Trait d’Union
1 bis, rue du Grand Four
(juste derrière le château)
85 330 Noirmoutier
Tél : 02 51 35 59 22
21:14 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Et ils dansaient le dimanche, La chaise de Van Gogh, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : gaëlle josse, notabilia, et ils dansaient le dimanche, liana levi éditions, la chaise de van gogh, la boucherie litteraire éditions, librairie trait d'union, noirmoutier
05 décembre 2021
La chaise de Van Gogh , nouvel article
©paolapigani
Un grand merci à Thierry Renard, aussi fort en amitié qu'en poésie.
Sur le site En attendant Nadeau . 1er décembre 2021
Paola Pigani, La chaise de Van Gogh. La Boucherie littéraire, coll. « Sur le billot », 108 p., 15 €
Il y a quelques livres, rares, qu’on ne cesse de relire, dont on ne parvient plus à se défaire. La chaise de Van Gogh, recueil de Paola Pigani, est de ceux-là. Histoire de chaises, vides pour la plupart, de vieilles chaises trouvées par hasard, celle de Vincent, le peintre devenu célèbre après sa mort, et celles, plus nombreuses, de Lino, le familier, tous les deux réunis pour l’occasion. Car cet ouvrage sonne comme un hommage aux accents de nostalgie. Le père, immigré italien, ouvrier-paysan, trieur de ferraille, saute d’une langue à l’autre. Le père est ici le personnage principal, au milieu des phrases offertes comme des vers accomplis, et comme des toiles peintes. Mais c’est la mère qui continue de faire lever la pâte à pizza. Et il reste tous les souvenirs, l’odeur du feu dans l’enfance, le bout du champ, les ciels d’hiver, les mains du père, la polenta, le dernier exil… À lire et à relire, sans fin. Un poème-récit où chaque mot compte. Émotion garantie. Thierry Renard
09:36 Écrit par Paola Pigani dans La chaise de Van Gogh, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : en attendant nadeau, la chaise de van gogh, la boucherie litteraire éditions, thierry renard
15 octobre 2021
Prochaine rencontre à Besançon
Dans le cadre des rencontres des Jeudis de la poésie
Université Ouverte et partenaires
animées par Elodie Bouygues & Jacques Moulin
Soirée poésie -lectures
21 OCTOBRE de 18h à 19h30
Faculté des Lettres (amphi Cloché)
J'aurai plaisir d'évoquer mes derniers recueils :
Le cœur des mortels Editions La passe du vent , 2019
La renouée aux oiseaux Editions La Boucherie Littéraire, 2019
La Chaise de Van Gogh Editions La Boucherie Littéraire, 2021
16:52 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, La chaise de Van Gogh, La renouée aux oiseaux, Le coeur des mortels | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : la renouée aux oiseaux, besançon, la chaise de van gogh, le cœur des mortels editions la passe du vent, editions la boucherie littéraire, editions la passe du vent, les jeudis de la poésie, elodie bouygues, jacques moulin, université ouverte
03 octobre 2021
Prochaines rencontres en Rhône- Alpes
Mardi 5 octobre Librairie Les mots bleus à Fontaines-sur-Saône
13, rue Pierre Bouvier
http://librairielesmotsbleus.com/
Vendredi 8 octobre
Librairie des Marais à Villefranche-sur-Saône 19h
https://librairiedesmarais.com/evenements
132, rue de la République
Samedi 9 octobre
Ma petite librairie à Bourgouin-Jallieu 18h-21h
10 ans de la librairie
avec Laurence Peyrin, Elisha Papillon, Paola Pigani
19h dédicaces 20h apéro dinatoire
2, place de la Halle
https://mapetitelibrairie.wordpress.com/
Jeudi 14 octobre
Médiathèque de Privas avec la librairie Lafontaine 20h30
Lecture de La chaise de Van Gogh à l'Atelier 18h30
http://www.librairielafontaine.com/events.php?blid=2919#376169
Samedi 16 octobre
Médiathèque de Morestel 11h-12h30
Musée de l’industrie Textile de Vienne, rencontre organisée avec la librairie Lucioles 15h30-17h
https://www.librairielucioles.com/
Mardi 19 octobre
Librairie Les Cocottes rousses à la bibliothèque de Saint-Symphorien-D’Ozon 18h30
https://librairie-lescocottes.fr
Vendredi 29 octobre
Médiathèque du Chambon sur Lignon 18h30
Rue des Quatre saisons
Tel : 04 71 65 88 73
Samedi 30 octobre
Librairie de Paris à Saint-Étienne avec Valérie Paturaud 11h
14:34 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Et ils dansaient le dimanche, La chaise de Van Gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : et ils dansaient le dimanche, liana levi, la chaise de van gogh, la boucherie litteraire éditions, librairie les marais, librairie les mots bleus, librairie la fontaine, ma petite librairie, librairie lafontaine, librairie lucioles, librairie les cocottes rousses, librairie de paris
04 septembre 2021
La chaise de Van Gogh dans la revue Europe
Un grand merci à Michel Ménaché pour son bel article
paru dans le dernier numéro de la revue Europe consacré à Monsieur Vialatte!
Quelques années après la mort de Lino, son père, Paola Pigani lui rend un hommage sensible, d’une grande délicatesse. La chaise de Lino, à l’abandon dans un hangar, lui rappelle aussitôt celle de Van Gogh peinte sur la toile représentant la chambre n° 5 de l’auberge d’Auvers-sur-Oise. Le rapprochement pourrait paraître insolite mais tant de signes de l’un font écho au parcours de l’autre, des ciels d’exil à la couleur des blés : « le rire est ta paille / il vient du soleil récolté, / ta litière où tu laisses la fatigue / des jours heureux. »
Originaire de Trieste, le jeune Lino combat aux côtés des partisans. Captif des Oustachis -mercenaires des nazis-, jusqu’à leur défaite, la misère et la tuberculose le conduisent d’abord au sanatorium. Plus tard, de Wallonie en Charente où il deviendra paysan-ferrailleur : « Aller par les champs pour Vincent. / Aller aux champs pour Lino. / […] Une force solaire vous soulève le cœur. » Pour payer ses dettes Lino, récupère le cuivre des chutes de câbles électriques. Il les rassemble en « fagots ». « Rouille et rebuts du temps perdu. / Ferrailleur orpailleur, tu es. » Alchimie à main nue, Lino sait « changer le cuivre en terre » ! La propriété des Cosses est ingrate mais l’ardeur au travail est partagée par toute la famille -de cinq enfants-. Il faut débarrasser la terre de son excédent résurgent de pierres : « On va aux cailloux. […] Il faudra retourner aux cailloux. » Le langage du père, « paysan-ferrailleur-rieur », est mimé. Connivence joyeuse : « Tes mains parlent. Tes mais se taisent. / Tu sers le rire. » Les Cosses, c’est encore l’exil à l’étroit : « Notre ailleurs tient tout entier / dans le noir des bois. » Quand Paola atteint l’âge de partir, Lino rafistole la poignée de la vieille valise : « Je suis la fille de mon père. » Et quand la vie de Lino, à empoigner chaque jour, « le courage de l’aube », s’achève, la ferme change de mains, vendue à des Anglais qui lui donnent les couleurs d’une résidence campagnarde. C’en est fini des Cosses, des cailloux, de la sueur et des rires ! Nostalgie et tendresse.
Comme Vincent, Lino est enseveli en terre de France : « Mourir en France. Vos baisers à la terre. / La vie plantée là, même à l’envers. » Reste la chaise vide. Et ce magnifique poème d’amour filial qui exprime si justement ce que du vivant de Lino, Paola Pigani n’aurait osé ou su lui dire : « Que suffise le ciel sur tant de douleur et de beauté. »
Paola Pigani : La chaise de Van Gogh
Editions La Boucherie littéraire
Michel MÉNACHÉ
21:15 Écrit par Paola Pigani dans La chaise de Van Gogh, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paola pigani : la chaise de van gogh editions la boucherie litt, revue europe, michel ménaché
19 juillet 2021
La chaise de Van Gogh sur Terre à ciel
©roswhitaguillemin
Paola Pigani, La chaise de Van Gogh. La Boucherie littéraire, 2021
Avec ce beau recueil, Paola Pigani rend hommage à son père. Lui, qui a quitté l’Italie à l’âge de vingt ans pour rejoindre le maquis yougoslave, puis la Wallonie, qui a fait mille boulots, avant de finalement s’installer en Charentes pour cultiver la terre et élever des vaches, était de la caste des baraqui, ces immigrés italiens partis travailler en Belgique juste après la guerre.
La chaise de Van Gogh, que Paola Pigani a pu découvrir dans la chambre d’une auberge à Auvers-sur-Oise, où Vincent Van Gogh a vécu ses soixante-dix derniers jours, lui rappelle celle toute simple au dossier cassé sur laquelle son père s’asseyait le dimanche pour trier la ferraille, le cuivre.
Une chaise vide,
le temps immobile à quatre pattes.
Le parallèle entre Vincent Van Gogh et Lino, le père, revient de façon récurrente au cours du recueil. Vincent par les champs avec son pinceau, sa palette de couleurs ; Lino dans les champs avec sa faux, sa charrue, la bête, la herse.
À l’auberge d’Auvers-sur-Oise,
on a gardé la chaise de Vincent Van Gogh.
Passée l’ombre, tout reste vivant.
Lui les blés, toi les blés.
Lui le ciel, toi le ciel.
Lui l’alouette, toi l’alouette.
Lui la tristesse, et toi ?
Il aurait aimé tes colzas.
Il a peint les mangeurs de pommes de terre,
l’obscurité à pleines mains, la terre qui donne.
Parti d’Italie, Lino travailla dans les champs de Flandre, puis cumula divers boulots : jardinier dans un château près de Bruxelles, ferrailleur, orpailleur, vendeur de glaces, récupérateur de pièces de voitures, puis, finalement, agriculteur en Charentes.
À travers ce portrait, Paola Pigani se rappelle d’où elle vient, de ses racines italiennes, de ce père dont elle s’était éloignée plus tard pour vivre sa vie, qui avait tant bourlingué et tout fait avec ses mains. Elle se souvient de son rire, son écriture en fibrilles, sa chemise roulée jusqu’aux coudes, ses échappées rêveuses, ses silences, si rares qu’ils en étaient inquiétants, les photos en noir et blanc qu’il conservait dans son portefeuille, sa vieille deux-chevaux.
Elle se souvient de la ferme familiale en Charentes, des moissons, de l’herbe à arracher, L’orge, l’avoine, le maïs / Jambes nues au milieu.
Et de ce qui resta, après son départ : les arbres, les cosses de haricots blancs, les livres aux couvertures tachées, le costume de mariage, la liste du bétail avec le nom des vaches, la chaise vide.
Mourir en France.
Vos baisers à la terre.
La vie plantée là, même à l’envers.
Du froment, du maïs, du sorgho.
Les couleurs bien en chair pour que gagne la lumière.
Que suffise le ciel sur tant de douleur et de beauté.
Valérie Canat de Chisy sur le blog Terre à Ciel
10:16 Écrit par Paola Pigani dans La chaise de Van Gogh, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la chaise de van gogh, la boucherie litteraire éditions, valérie canat de chisy
05 juillet 2021
La chaise de Van Gogh
©paolapigani
Aujourd'hui, joie de lire cet article dans la revue Décharge
Et toute sa propre enfance, à cinq enfants, haute en couleurs et en travail dur et âpre, pour le père, en tant que travailleur immigré italien, rejeté dans des baraquements en Belgique, et traité de « macaroni ». Lino, pas loin du Ventura de L’aventure, c’est l’aventure. Rieur.
Les seaux raclent le ciment, / le camion du laitier réveille les murs. Paysan.
Tu dépèces, décarcasses des voitures, / frigos, machines à laver. / Maman met la salade à laver dans des hublots récupérés… Ferrailleur…
On est déjà à la limite du roman et de la poésie, mais c’est le parallèle avec Van Gogh, et l’exil d’un côté et le blé en commun de l’autre entre pinceau et charrue qui offre le rapprochement le plus flagrant et en particulier la chaise du tableau et celle sous un hangar qui lance le recueil.
Une chaise vide, / le temps immobile à quatre pattes. …
Comme la parabole artistique d’une vie de labeur, loin du pays d’origine. Une belle histoire d’amour, d’une famille et la métaphore parfaite entre l’art et la vie.
Parfois une bâche d’ensilage fait un bout de ciel noir / sur un arbre."
15 €. La Boucherie littéraire : 16 impasse du portail neuf – 84820 Visan.
Lire aussi, à propos de La Chaise de Van Gogh, la chronique du 5 juillet sur le site Libération.
21:19 Écrit par Paola Pigani dans La chaise de Van Gogh, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la chaise de van gogh, revue décharge, lundi poésie, liberation
26 mai 2021
Prochaine rencontre dans les Cevennes
http://ekladata.com/Q8sPlt-MsBngEf_0oU_a2V3rwzE.jpg
Joli festival à saint Ambroix , non loin D'Alés
En compagnie d'Hélène Dassavray, Estelle Fenzy et Antoine Gallardo
qui tiendra bonne table avec tous ses ouvrages édités par La Boucherie Littéraire.
J'aurais le plaisir de lire des extraits de La renouée aux oiseaux et de la chaise de Van Gogh.
19:34 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, La chaise de Van Gogh, La renouée aux oiseaux, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la boucherie litteraire éditions, la chaise de van gogh, la renouée aux oiseaux, estelle fenzy, hélène dassavray, salon vivre livre, saint ambroix, cevennes
09 mars 2021
La chaise de Van gogh
Un grand Merci à Estelle Fenzy pour sa note de lecture dans Recours au poème
https://www.recoursaupoeme.fr/la-minute-lecture-paola-pig...
©paolapigani
07:22 Écrit par Paola Pigani dans La chaise de Van Gogh, Poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : la chaise de van gogh, la boucherie littéraire, recours au poeme, estelle fenzy
05 mars 2021
Histoire d'une chaise vide
Joie de lire cette belle recension de mon dernier recueil La Chaise de Van Gogh dans le Monde des livres du weekend .
Un grand Merci à Xavier Houssin.
18:17 Écrit par Paola Pigani dans La chaise de Van Gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la chaise de van gogh, la boucherie littéraire, xavier houssin, estelle fenzy, recour au poème