05 juillet 2021
La chaise de Van Gogh
©paolapigani
Aujourd'hui, joie de lire cet article dans la revue Décharge
Et toute sa propre enfance, à cinq enfants, haute en couleurs et en travail dur et âpre, pour le père, en tant que travailleur immigré italien, rejeté dans des baraquements en Belgique, et traité de « macaroni ». Lino, pas loin du Ventura de L’aventure, c’est l’aventure. Rieur.
Les seaux raclent le ciment, / le camion du laitier réveille les murs. Paysan.
Tu dépèces, décarcasses des voitures, / frigos, machines à laver. / Maman met la salade à laver dans des hublots récupérés… Ferrailleur…
On est déjà à la limite du roman et de la poésie, mais c’est le parallèle avec Van Gogh, et l’exil d’un côté et le blé en commun de l’autre entre pinceau et charrue qui offre le rapprochement le plus flagrant et en particulier la chaise du tableau et celle sous un hangar qui lance le recueil.
Une chaise vide, / le temps immobile à quatre pattes. …
Comme la parabole artistique d’une vie de labeur, loin du pays d’origine. Une belle histoire d’amour, d’une famille et la métaphore parfaite entre l’art et la vie.
Parfois une bâche d’ensilage fait un bout de ciel noir / sur un arbre."
15 €. La Boucherie littéraire : 16 impasse du portail neuf – 84820 Visan.
Lire aussi, à propos de La Chaise de Van Gogh, la chronique du 5 juillet sur le site Libération.
21:19 Écrit par Paola Pigani dans La chaise de Van Gogh, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la chaise de van gogh, revue décharge, lundi poésie, liberation