17 octobre 2012
Si je demeure
Sous les arbres
Serrés comme des cordes
La lumière peine
Mais donne ses fruits
À qui veut bien les rendre
L’immensité vacille
Le noir dévore
La vie crie entre le puits
Les arbres
Les rires en somme
Au fond du jardin
Les peaux se froissent
Les verres se vident
La maison tendre et transparente
Nourrit son lointain
L’enfant terrasse ses regrets
Dans l'alcôve
Personne ne le jalouse
Il pare au moins pressé
Écrit de gauche à droite
Dans la doublure de la vie
Paola Pigani
Extrait du recueil inédit Si je demeure
08:52 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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