19 décembre 2012
Changer de peau
A cet inconnu noir qui ce jour de février a posé sa main
contre la mienne sur la rampe du métro
Pour me demander d’échanger sa peau
contre la mienne
Je dédie les heures à venir
dans la blancheur du temps
et que son corps mouvant puisse
courir les rues, courir la vie
A cet autre, porteur de mes baisers
Je dis
marche à contrario du fleuve
Il y aura encore
De beaux jours infatigables
L’eau roulera
dans l’infini des lumières
L’espace mourra
entre nos corps
mordus dans l’ivresse
Il y aura des ponts à traverser
des îles oubliées en plein fatras de la ville
Paola Pigani
17:30 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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