18 février 2013
Saone
Les clapotis contre les berges
Ta bouche tes baisers sur ma nuque
Quand tu m’as dit
N’avoir jamais vu Venise
La Saône lascive
Est tendre à nos yeux
Loin des sortilèges de la Sérénissime
L’été monté trop tôt
Sur les épaules des femmes
Un ciel sans nuage
Sur les places
Sable et poussière
Tes yeux secs
Quand tu m’as dit
N’avoir jamais su souffrir
La Saône à nos pieds
Donne sa leçon d’eau et d’oubli
Paola Pigani
Extrait du receuil Indovina
11:00 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saone
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