22 avril 2013
Addeco
Les portes du tram ont un souffle poussif
A l’ouverture
A la fermeture
A chaque arrêt
Même voyage en trois temps
Un homme grand brun
Veste rouge
Frappée des lettres
ADDECO BTP dans le dos
Son pantalon de peintre est maculé de tâches
Il descend à l’arrêt des Essards
D’un pas majestueux
Il regagne sa vie
Meilleur espoir masculin.
Paola Pigani
11:48 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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