09 septembre 2013
Le noir n'existe pas
Les prunes aux branches
tachent le soir
de ô violets
le geste pour cueillir
un fruit un nuage
serait le même
si j'avais la vue de ce vieillard
toutes les silhouettes
toutes les voix se confondent
en un ballet murmurant
jusqu'au cœur de son sommeil
le jour décline
en autant de leurres chromatiques
le noir n'existe pas
11:17 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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