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28 mai 2014

Nous ferons du jour plus tendre

 

 

Il y a quelqu’un

Dans le vent. Sa main se venge

Sur les murs et les arbres.

-Corps humains que l’on palpe,

Corps qui suent :

Rien que ces corps

Devant la peur, devant le froid

Et l’avenir.

 

Et si l’étang se lève, libidineux,

Il n’aura pas raison

De notre calme ;

Nos mains, qui caressent les femmes,

Sauront l’atteindre et lui percer le ventre.

 

Nous construirons.

 Nous liquiderons la peur. De la nuit,

Nous ferons du jour plus tendre

 

Et nous n’aurons besoin

Que du toucher des peaux

 

 

Guillevic  . Terraqué

08:50 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guillevic

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