17 avril 2015
Maledetto
A côté de moi
une odeur de rue
une odeur de peau
vieillie à l'alcool
des traces de terre sur ses manches
sur ses chaussures
qui ont marché mille ans
il se tient immobile
sur la banquette du métro
ne voudrait pas qu'on le surprenne
vivant
15:45 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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