03 octobre 2016
Adeus
La portière est resté ouverte
depuis longtemps
Un olivier est entré
S’est installé sur la banquette avant
La voiture échouée là
Entre le poulailler et le champ de figuier
N’a rien gardé de l’homme en allé
Fleur au fusil
Ce jour d’avril 1974
Il n’est pas revenu
Le vieil olivier a tendu un bras
A tendu la main du révolutionnaire
A présent ses racines
Sentent la tôle rouillée
Et la fiente de poules
11:20 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : revolução dos cravos
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