07 octobre 2016
Evaristo 2
Ce qui soulève la terre et les astres
Cette aube dans le ciel déchiré
Ce feu qui prend aux chimères
Ne crains pas cette lumière qui t’étreint
Dépose ta coupe pleine
Entre l’effroi et la beauté
Ami tu n’as rien perdu de la vie
Quitte à présent la floraison des ténèbres
Va d’un pas égal
Entre ton enfance de berger et le grand horizon pâle
Où tu as ta demeure
Dépose une poignée d’amandes et d’olives
Tes leçons de l’exil
Toi qui réfugié demandais des espadrilles Pour traverser l’innommable
Tu n’es plus l’étranger de personne.
Texte publié dans le numéro 65 de la revue Le Croquant 2010
11:35 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : evaristo
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