03 janvier 2017
Artisanat
Il y a des jours où
Je tape sur mon clavier sans le regarder
Comme Tigran
Je ferme les yeux
Les mots font le reste
Quand je les rouvre
C’est une langue étrange
Plein de petites coupures
Il faut remettre en tas
Comme un banquier ou un mafieux
Il faut refaire la somme
C’est là que je me surprends
A être plus riche
ou plus pauvre que je ne le pensais
C’est selon.
20:08 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tigran hamasyan
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