18 mars 2020
Et toujours les oiseaux
©paolapigani
Mon laissez passer dans le sac à dos,
je croise les clandestins
qui comme moi arpentent les rues
les yeux en l'air.
La ville est un grand corps vidé pourrait-on croire,
pas encore...
Corbeaux et corneilles se font entendre plus fort,
fichés dans le bleu du ciel
comme des sentinelles aux aguets.
©paolapigani
Je vous souhaite un printemps inexorable.
Pablo Neruda
11:23 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Un printemps inexorable | Lien permanent | Commentaires (0)
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