20 mars 2020
L'étreinte du monde
J'écoute la voix d'une jeune chanteuse En cavale qui porte un nom de fruit... Parmi les cadeaux de lecteurs, je puise Je suis les pas du chat noir d'Anouar Brahem, une voix, des musiques qui irriguent les membranes du cœur, des poumons, dilatent le temps immobile.
J'oublie les murs, le virus que je ne veux plus nommer.
J'ouvre les fenêtres et les livres oubliés.
Je relis L'étreinte du monde d'Abdellatif Laâbi.
Regarde mon amour
ce monde qui s'écroule
autour de nous
en nous
serre bien ma tête contre ta poitrine
et dis- moi ce que tu vois
Pourquoi ce silence?
Dis- moi simplement ce que tu vois
Les étoiles contaminées tombent-elles
de l'arbre de la connaissance
Le nuage toxique des idées
nous submergera-t-il bientôt?
©paolapigani
Je vous souhaite un printemps inexorable.
Pablo Neruda
11:32 Écrit par Paola Pigani dans Cadeaux de lectrices et lecteurs, Poésie, Un printemps inexorable | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'étreinte du monde, abdellatif laâbi.
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