10 avril 2020
Se parler aux fenêtres
Se parler à travers des écrans
Se parler aux fenêtres
Ne pas oublier
Des œillets en bottes au rebord
S'intriquent aux nerfs à vifs
Les dénouent
Des voix dans la rue
Ni le soleil ni la vie ne sont moindres
Des portières claquent
La tige de lierre tombée du vent dimanche
Dans un pot de terre
A présent se hisse
Nos petites vies entre feuilles sèches et feuilles reverdies.
©paolapigani
Je vous souhaite un printemps inexorable.
Pablo Neruda
14:36 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Un printemps inexorable | Lien permanent | Commentaires (0)
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