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16 avril 2020

Ma closerie

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©paolapigani

 

 

 

 

 

Depuis ces premiers jours de liberté conditionnelle ordonnés par l'état

Je prélève chaque jour, de mes allers-retours sous les arbres  une tige de lierre sauvage, les dépose dans des carafes, flacons, verres

Une douce lumière vient se mêler à l'eau claire où survivent les petits lierres

Dans ma closerie végétale, je ne compte plus les jours mais les petites racines qui renaissent et se hissent dans la transparence des heures

 

©paolapigani

 

 

 

Je vous souhaite un printemps inexorable.

 

Pablo Neruda

 

 

14:52 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Un printemps inexorable | Lien permanent | Commentaires (0)

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