01 mai 2020
Dans le jour inquièt
L'orage cette nuit n'a rien violenté
Sauf ces lilas si tôt vieillis
L'air, les nuages, les pensées du marcheur
Sont d'un mauve dé soleillé
Il sent l'herbe humide de la ville
Avance doucement dans le jour inquiet
Comme un enfant privé de cordes à jouer
Seuls les oiseaux le tiennent en respect
©paolapigani
Je vous souhaite un printemps inexorable.
Pablo Neruda
11:34 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Un printemps inexorable | Lien permanent | Commentaires (0)
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