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21 août 2020

Mon roi ferrailleur

ferraille lino.jpg

©paolapigani

 

 

Ton cimetière de bagnoles nourrit l'herbe.
Le pré devient mer de carcasses.
On voyage à cru dans la rouille et les cris.
On brise les rétroviseurs.
Les portières gémissent .
Les banquettes sentent les vieilles saisons,
Le temps qu' on déchire.
Il n'y a ni partance ni délivrance.
Juste des fantômes d'enfant au volant.
Ils font crisser leur rêve .
Sur une route qui n'existe pas.

Extrait d'un recueil inédit ,  à paraître en 2021.

22:08 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

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