19 septembre 2022
Traces
©paolapigani
Elle s'attardait souvent devant les portes des granges, des vieux appentis. Promenait ses doigts sur les longues veines blessées du temps, creux, larmes de rouille, têtes de clous, échardes. Avec autant de plaisir hypnotique que sur une arbre fraîchement abattu, elle suivait les lignes du bois, aventureuses comme les calligraphies sauvages des enfants où elle devinait des rayons vivants en attente de mots ...
22:54 Écrit par Paola Pigani dans Mon oeil | Lien permanent | Commentaires (0)
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