14 janvier 2020
Et nous encore vivants
18:05 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : part dieu in progress, et nous encore vivants, orso jesenka
12 janvier 2020
Sans titre
Si tu ne lèves pas les yeux, tu croiras
que tu es le point le plus haut.
Antonio Porchia
18:07 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antonio porchia, voix éparses éditions éres
07 janvier 2020
Chambre boisée
©m.laplace
L’hiver, le soir :
alors, parfois, l’espace
ressemble à une chambre boisée
avec des rideaux de plus en plus sombres
où s’usent les derniers reflets du feu,
puis la neige s’allume contre le mur,
telle une lampe froide.
Où serait-ce déjà la lune qui, en s’élevant,
se lave de toute poussière
et de la buée de nos bouches ?
Philippe Jaccottet / A la lumière d’hiver
Merci Michel
05:13 Écrit par Paola Pigani dans Cadeaux de lectrices et lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe jaccottet
06 janvier 2020
Partir revenir
L'hiver pourvu qu'on le cultive
Est aussi arable que le printemps.
...
Émily Dickinson
06:33 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saint front
04 janvier 2020
Croire aux fauves
Je suis de nouveau seule dans la chambre, j'ai mal. J'ai vomi du sang il y a quelques heures.Je suis sans conteste à 9,9 sur l'échelle et ça se voit, la morphine me sauve de la prostration. Les lumières principales s'éteignent, une douce chaleur court sous mon épiderme alors que la douleur s'apaise, je m'installe confortablement. J'ouvre mon cahier noir, je griffonne jusuq'au lever du jour. Cette nuit- là, j'écris qu'il faut croire aux fauves, à leurs silences, à leur retenue; croire au qui-vive, aux murs blancs et nus, aux draps jaunes de cette chambre d'hopital; croire au retrait qui travaille le corps et l'âme dans un non- lieu qui a pour lui sa neutralité et son indifférence, sa transversalité. L'informe s précise, se dessine, se redéfinit tranquillement, brutalement. Désinnerver réinnerver mélanger fusionner greffer. Mon corps aprés l'ours aprés ses griffes, mon corps dans le sang et sans la mort, mon corps en forme de monde ouvert où se rencontrent des êtres multiples, mon corps qui se répare avec eux, sans eux; mon corps est une révolution.
Nastassja Martin
Croire aux fauves, Editions Verticales
18:09 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nastassja martin, croire aux fauves, editions verticales
02 janvier 2020
Belle année à mes proches , à mes lointains, lointaines
15:55 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tindersticks, for the beauty, voeux