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14 janvier 2020

Et nous encore vivants

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12 janvier 2020

Sans titre

grue de novembre 2019.jpg

Si tu ne lèves pas les yeux, tu croiras

que tu es le point le plus haut.

 

Antonio Porchia

18:07 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antonio porchia, voix éparses éditions éres

07 janvier 2020

Chambre boisée

hiver de Michel Laplace.png©m.laplace 

 

 

L’hiver, le soir :
                           alors, parfois, l’espace
ressemble à une chambre boisée
avec des rideaux de plus en plus sombres
où s’usent les derniers reflets du feu,
puis la neige s’allume contre le mur,
telle une lampe froide.

Où serait-ce déjà la lune qui, en s’élevant,
se lave de toute poussière
et de la buée de nos bouches ?

Philippe Jaccottet / A la lumière d’hiver

 

 

Merci Michel

06 janvier 2020

Partir revenir

 

orties pas de porte.jpg

 

 

L'hiver pourvu qu'on le cultive
Est aussi arable que le printemps. 
...
 



Émily Dickinson

 

06:33 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saint front

04 janvier 2020

Croire aux fauves

 

 

Je suis de nouveau seule dans la chambre, j'ai mal. J'ai vomi du sang il y a quelques heures.Je suis sans conteste à 9,9 sur l'échelle et ça se voit, la morphine me sauve de la prostration. Les lumières principales s'éteignent, une douce chaleur court sous mon épiderme alors que la douleur s'apaise, je m'installe confortablement. J'ouvre mon cahier noir, je griffonne jusuq'au lever du jour. Cette nuit- là, j'écris qu'il faut croire aux fauves, à leurs silences, à leur retenue; croire au qui-vive, aux murs blancs et nus, aux draps jaunes de cette chambre d'hopital; croire au retrait qui travaille le corps et l'âme dans un non- lieu qui a pour lui sa neutralité et son indifférence, sa transversalité. L'informe s précise, se dessine, se redéfinit tranquillement, brutalement. Désinnerver réinnerver mélanger fusionner greffer. Mon corps aprés l'ours aprés ses griffes, mon corps dans le sang et sans la mort, mon corps en forme de monde ouvert où se rencontrent des êtres multiples, mon corps qui se répare avec eux, sans eux; mon corps est une révolution.

Nastassja Martin

Croire aux fauves, Editions Verticales

02 janvier 2020

Belle année à mes proches , à mes lointains, lointaines

15:55 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tindersticks, for the beauty, voeux