05 mai 2020
Poste restante
Sur une boite aux lettes de la Poste
Des mots tracés au marqueur
Envoie des lettres d'amour
Plus loin
Des mains d'enfants ont dessiné
Une marelle
Qui va jusqu'au ciel de craie
Et toujours aux fenêtres
Des soleils au feutre à l'eau et
Leur sourire de papier
Des grands mercis en pattes d'araignée
Plus loin
Des gants de latex
Jetés avec la peur dans le caniveau
Fin du périmètre de l'enfance
©paolapigani
Je vous souhaite un printemps inexorable.
Pablo Neruda
08:51 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Un printemps inexorable | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dans la rue