28 juillet 2019
fatum
Entre elle et lui auraient pu passer
un train
toute une vie pour rien
des chevaux fous
mais c'est une guêpe qui s'est posée
là
sur la lèvre inferieure de la femme
laissant le silence bourdonner
et battre la lumière
il n'a osé toucher ni l'insecte
ni cette bouche
coeur nu dans l'ombre du tilleul
le destin a parfois des petites ailes idiotes.
©paolapigani
12:43 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fatum