14 février 2022
Pasolini 2022-2012
Pasolini aurait cent ans. De Bologne à Ostie, le demi-siècle de sa vie (1922-1975) a été consacré à travailler – filmer, écrire – pour chercher à comprendre les mutations du monde et à combattre, souvent seul, institutions, pouvoirs, convictions et personnes. Mais aussi à aimer la beauté, les gens simples et les anges discrets. Il relève aujourd’hui de la mémoire collective. Comme Kafka. Comme Rimbaud. Tant ses images que ses mots empoignent et remuent quiconque les regarde ou quiconque les lit. Pier Paolo Pasolini est devenu une légende et prononcer son nom suffit à éveiller des paysages, des corps, des couleurs, des sourires, des rages, des révoltes. Dans leur diversité, ces textes libres et sincères sont comme des sillages (semblables à ceux que l’avion traîne derrière lui) qui le font exister de façon différente. Un bouquet de rencontres parmi tous les hommages que d’autres, très nombreux, ne manqueront pas de lui rendre.
Bernard Vanel , éditeur de l'Ours de granit.
Ont collaboré à cet ouvrage collectif:
Alessandro Agostinelli, Angela Biancofiore, Vanessa de Pizzol, Jean Duflot,Marie Eve Gardère, Linda Mavian, Hector Para, Fabrizio Parrini, Eva Pechova, Paola Pigani,Thierry Renard, Paolo et Vittorio Taviani, Anaëlle Vanel, Bernard Vanel, Roberto Veracini, Joël Vernet.
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14:33 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pasolini 2022-1922, editions l'ours de granit, mende, alessandro agostinelli, angela biancofiore, vanessa de pizzol, jean duflot, marie eve gardère, linda mavian, hector para, fabrizio parrini, eva pechova, paola pigani, thierry renard, paolo et vittorio taviani, anaëlle vanel, bernard vanel, roberto veracini, joël vernet
30 mai 2021
Ce langage muet dans les yeux de ma mère
Le regard est le premier langage et non pas la parole comme nous pourrions le croire. Dans l'échange, suffit un seul geste, un léger mouvement de tête, un sourire. Un récit naît de ce silence là, de l'absence de mots. S'allume alors la lumière du regard, qui vous repousse ou vous accueille, ces yeux brûlants, cette faim. Cet instant si bref où vous entrez dans le visage de l'autre. De tout temps, j'ai lu ce langage muet dans les yeux de ma mère .
Joël Vernet
Mon père se promène dans les yeux de ma mère. Éd. La Rumeur Libre.
21:29 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joël vernet, mon père se promène dans les yeux de ma mère, Éd. la rumeur libre, fête des mères.