Guillevic 2016linoines la renouée aux oiseaux UA-98678848-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16 mars 2020

Entre les eaux de Venise, de Charente et nos rues

Les italiens chantent " Bocca Corona" con la mascherina

A Venise, ils redécouvrent des poissons dans les eaux clarifiées de la lagune .

Dans ma ville endormie, un chibanis traverse la rue un sac de galettes à la main, hâte le pas en diagonale, jusqu'au  ras de  mon vélo. Sur le trottoir, des gars  cognent leur canette de bière et trinquent.

L'un d'eux semble attendre la mariée du jour, un énorme bouquet de fleurs blanches sur son sac à dos.

Ils parlent peut-être de cette bienvenue- malvenue qui va faire les rues désertes et les oboles impossibles.

Antoine Gallardo m'envoie une photo de Charente où j'étais en février entre Blanzac et Barbezieux .

 

Je vous souhaite un printemps inexorable.

Pablo Neruda

la charente par Antoine Gallardo.jpg

©antoinegallardo 

 

 

 

 

 

A Blanzac la rivière  Né  s'écoule entre les pierres 

Sous le toit du vieux lavoir

Les araignées ne tissent plus de rêves fous

Au sommeil des lavandières

Leur dentelle froide dans la lumière de février