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30 janvier 2014

Traverser la France

14:39 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

29 janvier 2014

Rives d'hiver

2013-11-07 11.02.33.jpg©paolapigani

07:00 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

28 janvier 2014

Un trés beau texte à découvrir

 

 

 

07:20 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : laurent cachard

26 janvier 2014

Noir et blanc

 

 

Le chien de Thomas Vinau

Lèche l’hiver à la fenêtre

Dans la maison  une mandragore nait

Sur le sol on voit du lait renversé

Le poète aussi a ses nuits blanches

Et le jardin ses abîmes

Ses revers de fortune

Canalisations ventre à l’air

Châteaux d’enfant

Fondus dans l’herbe haute

Le chien a peur de tout

Sauf des gens de passage

Qui aiment le noir tendre

De son pelage et de son maître.

 

 

05:08 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : thomas vinau

25 janvier 2014

Mon poussin préféré

06:50 Écrit par Paola Pigani dans Des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : calimero

23 janvier 2014

Vicino a te

18:41 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pino daniele

21 janvier 2014

Lyon perle de soie grise...Stanislas Rondanski

2013-09-18 09.33.27.jpg©paolapigani

18:26 Écrit par Paola Pigani dans Lyon perle de soie grise, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

19 janvier 2014

L'écrivain et l'autre

 

 

L’écrivain est toujours deux : celui qui achète du pain et des oranges, téléphone, va à son travail, paie son eau et son électricité, salue ses voisins ; et l’autre, celui qui se consacre à l’écriture. Le premier veille sur la vie absurde et solitaire de l’inventé. Il y a du plaisir dans cette servitude. Mais ce plaisir n’est qu’apparent. Car la nostalgie du retour à l’unité demeure. Car être deux n’est pas plus facile qu’être un.

Un soir, j’ai senti que le voyage vers l’infini devait être radical, et d’un seul élan. Couper les amarres une bonne fois pour toutes et s’en remettre aux conséquences de cet acte définitif. Il ne peut y avoir d’autre voie, d’autre façon de faire. Moi, en revanche, j’ai hésité entre la fragile tentative de commencer ce voyage sans retour et la soumission délicieusement rebelle à la vie. C’est pour cette raison que je ne me suis retrouvé nulle part. J’en suis resté aux simulacres. Alors, ce soir-là, ce soir, je sais que je ne suis pas fait de la matière qui permet d’arriver entier et debout à la nuit finale.

Mais, à d’autres moments, je me dis que la vie, pour être la vie, doit être vécue là où tout le monde se trouve. Que l’amitié, le rire, le jeu font également partie de l’infini. D’un infini sale, mais d’un infini.

Alors, je sais que je cherche un soulagement à la pression que j’exerce sur moi-même. Alors je vois qu’il n’y a pas d’issue tant qu’on veut à la fois tout le reste et avoir un peu de pitié pour soi. Ou qu’il y en a peut-être une mais qu’elle ne m’est pas accessible. En attendant je vieillis. En attendant je me pardonne. Ce que j’écris est une partie de ce pardon, la tentative d’accommoder mon corps à la douleur. Autre fragile tentative qui me laissera là où j’étais. Ecrire, c’est chercher ce qu’on ne trouvera pas.

Carlos Liscano

18:25 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carlos liscano

12 janvier 2014

Prochaine rencontre en librairie

 

  Les Cafés Littéraires  de la librairie Lafontaine à Privas accueillent :

 

 

Paola Pigani, mardi 14 janvier à 20h30, à Hors-les-Murs

Paola PIGANI présentera N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures (éditions Liana Levi, l'un des succès de la dernière rentrée littéraire, au cours de cette soirée. Elle sera également reçue pendant l'aprés-midi au Lycée Vincent d'Indy, son livre ayant été sélectionné parmi les oeuvres retenues pour le Prix Lafontaine Lycéen 2014.
« N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures, dit le proverbe tsigane. On n’entre pas impunément chez les Manouches, ni dans leur présent, ni dans leur mémoire […] Je ne sais que peu de choses finalement. J’écris sur des silences, sur un lieu qui n’existe plus. Alexienne devient Alba et j’entre dans une autre âme à pieds nus. ». Parce qu’elle a recueilli les confidences d’Alexienne, la vieille Manouche, et découvert cette photo qui montre les siens, enfermés par les Allemands et la police française au camp des Alliers en 1940, Paola Pigani a éprouvé la nécessité d’en faire histoire, racontant l’adolescence internée d’une jeune tsigane et son passage à l’âge adulte au cœur de la guerre. Un premier roman d’une grande sensibilité, plein de curiosité et de respect pour ce peuple farouche, un magnifique hommage à sa fierté…, une lecture à conseiller à tous, et à Manuel Valls !

09 janvier 2014

Camminare e vivere

08:05 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)