01 juin 2015
Mordre la poussière du soir
rues brisées des bulldozers
à la verticale des quartiers
langage coléoptères des répondeurs
qui rendent fou au milieu des ténèbres
et palabres dans les cages d’escalier
araignées du matin jusqu’au soir
et s’embrassent dans les sous-sols
route des filles
battements de tambour du cœur
chemin de nuit en face
bruits de pas sur le gravier
mordre la poussière du soir
quand l’incendie au crépuscule
brûle leurs lèvres
Henri Brosse
22:35 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : henri brosse
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