29 mars 2016
Un goût de maïs
Un goût de maïs
La veille ils ont marché sur du gros sel
Ont cru à quelque neige oubliée
Les rues étaient noires
Il bruinait quelque chose pourtant
Le printemps des poètes
Se tenait à carreau
A présent
Ils sont deux à craindre
Pour la mésange
Le passereau
Intermittents du matin
Ils sont deux à craindre
Que le corbeau s’abatte sur eux
Que la neige cesse
Ils sont deux encore
L’instant d’après
Des souvenirs de maïs
entre leurs mains
L’un les castrait
L’autre les épigouillait
Leurs fanes d’enfance
Leur sud
Qui n’entre pas dans le cadre de la fenêtre
Pour Thomas Vinau
12:33 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : thomas vinau
Commentaires
Très beau, j'aime beaucoup
Écrit par : Patrick Crevier | 01 avril 2016
merci Patrick
Écrit par : Paola | 08 avril 2016
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