12 septembre 2016
Le pèse monde
Il traverse la nef des livres
Son bateau ne prend pas l’eau
Seule sa peau
Un parchemin de nuit
Où le fleuve revient
Ses mains appartiennent à une femme
Sa main droite plutôt
La gauche au geste
Qu’il espère :
Peser le monde
En révérend
Face au minuscule globe
Retenu à un balancier
Dont on a oublié le nom
Lui et moi.
Pour Nimrod
21:50 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nimrod, clameurs
Commentaires
Très beau poème d'amour. Paola Pigani est une des plus belles écrivaines lyonnaises venue d'ailleurs.
Écrit par : Godard | 14 septembre 2016
Merci
Écrit par : Pigani Paola | 14 septembre 2016
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