21 décembre 2016
La chaise de Van Gogh 2
Il faut tirer fort sur la courroie
Attendre que le moteur soit chaud
Fendre la chair des arbres
Ne pas avoir peur
La tronçonneuse entonne son chant triste
Toute la forêt gémit
La lame tranche
Le silence des arbres
Leur fratrie
Je tire les branches au fur et à mesure
Mon travail d’enfant
C’est là que j’apprends
à me méfier des cimes
de la chute
A ne pas griffer les autres
Il faut rassembler
Nos bras n’ont pas de fin
Nos jambes restent petites
Mettre en tas
Jusqu’à la cathédrale de feu
Qu’on va s’offrir avant d’aller aux vaches
19:00 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pigani, van gogh
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