29 juillet 2017
Solitude
Il fallait bien mener cette conquête de la solitude , il fallait en maintenir les avantages. Quelquefois je déracinais par esprit les lointains poteaux électriques, j’effaçais l'avion qui passait. Alors j'étais seul avec la faim, le froid, la nuit. J'aime mieux être mordu par une bête que par des bavardages, je suis beaucoup trop sensible à ces derniers.
Luc Dietrich Sapin Editions éoliennnes
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20:07 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : luc dietrich, editions eoliennes
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