Guillevic 2016linoines la renouée aux oiseaux UA-98678848-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27 décembre 2023

le poids du ciel

arbre reflets dans lentilles d'eau.jpg

©paolapigani

 

"Nébuleuse et la feuille et notre sang et cette circulation impatiente de nos pensées. Sensualité pour ce qui vit et ce reste sans mouvement, amour , besoin de toucher la pierre, l'animal,
l'arbre, d'éprouver le poids du ciel."
Luc Dietrich
Sapin ou La chambre haute.
Éditions Éoliennes

 

26 octobre 2021

La vérité de l'immobile temps

emblemes vegetaux.jpg

©paolapigani

 

 

"Tout ce qui naît de cette source épaisse y retombe englouti, et le monde entier pèse sur un point d'eau. Ainsi nous rencontrons en nous mêmes au hasard des années cet instant qui soutient la grandeur substantielle du monde, la vérité de l'immobile temps, nous, un reflet. "

Luc Dietrich. Emblèmes végétaux. Éditions Le temps qu' il fait.

 

29 juillet 2017

Solitude

Il fallait bien mener cette conquête de la solitude , il fallait en maintenir les avantages. Quelquefois je déracinais par esprit les lointains poteaux électriques, j’effaçais l'avion qui passait. Alors j'étais seul  avec la faim, le froid, la nuit. J'aime mieux être mordu par une bête que par des bavardages, je suis beaucoup trop sensible à ces derniers. 

Luc Dietrich   Sapin Editions éoliennnes

 

luc dietrich,editions eoliennes©paolapigani

20:07 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : luc dietrich, editions eoliennes

18 juillet 2017

Le sang des autres

 

 

 

 

Nous nous penchons un peu sur le vide qui nous sépare. Il fonce sur moi, et moi je baisse la tête comme pour qu’il s’y troue. Nous nous soudons encore une fois. Je lève ma lame.

J’attrape un tel coup dans le flanc que la haine me reprend et d’une détente je lui entaille le poignet.

Son sang jaillit. Ma tête tourne et je tombe.

Ils sont partis.

Je n’ai d’autre envie que de me coucher.

Je me traine jusqu’à mon wagon. Je m’étends sur la banquette.

Ma chaussure est mouillée de sang. Je me sens mouillé du côté douloureux.

Je relève la chemise déchirée et trouve la blessure : c’est une fente rouge avec des bords blanchâtres. Le sang coule dans le creux de la hanche, mes mains ne peuvent plus le retenir. Il est beau, il est précieux, et il s’en va.

Et je m’émerveille que de moi qui ai mangé tant de vase, bu tant de pluie, mâché tant de nourritures grises, sorte une substance si rouge.

J’éprouve un contentement grave, parce que quelque chose va commencer pour moi, parce que maintenant je vais vivre ou mourir, et que ce sera également nouveau.

Luc Dietrich  L’apprentissage de la ville

18:45 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : luc dietrich, editions le temps qu'il fait

10 juin 2017

Marché de la poésie

 

 

Marché de la poésie, Luc Dietrich, éditions Eoliennes, editions du Noroït, , Montaigne©paolapigani

 

Au jardin du Luxembourg
Des fruits cachés dans des pochettes blanches

un arbre aux terminaisons de papier plastique
Certaines envolées laissent apparaître

des pommes vertes minuscules
Ainsi tous ces livres de poésie touchés regardés enviés

Place saint Sulpice


Quand vais je pouvoir mordre dedans?
Dans ma besace je rapporte:
Joël Bastard
Luc Dietrich dont les éditeurs Éolienne ont exhumé Sapins
Les poètes Slovènes:

Maria barnas

Jordan Meirion

Tiziano Fratus

Stanka hrastelj


Un peu de l'ombre de ce thuja plicata 

dans laquelle j'ai poursuivi l'écriture de mon prochain roman... 

La poésie entre les verres à l'Envol  Quebecois avec Jean- François Poupart, Denises Desautel Louise Dupré, Paul Bélanger...

La poésie vue par les éditeurs de La Dragonne, La Boucherie Littéraire, Lannskine, Cheyne, Al Manar, Le Réalgar, l'Amourier...etc