15 mars 2020
Vivement Dimanche dernier
Atmosphère de film au ralenti dans les rues de mon quartier. Nous sommes des figurants invités à tourner dans le dernier plan séquence " a voté" et à regagner nos intérieurs; En longeant les murs de l'hôpital, j'entends le bruit de grelot d'une canette de soda, poussée par le vent sur l'asphalte. Les arbres s'agitent et grondent dans la lumière. Il est à craindre que les jours à venir ressemblent à un dimanche sans fond où s'égailleront des heures et des sons contradictoires.
Je vous souhaite un printemps inexorable.
Pablo Neruda
11:08 Écrit par Paola Pigani dans Un printemps inexorable | Lien permanent | Commentaires (0)
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