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15 mars 2020

Allégorie de la folie

photo de Gilles Vugliano Antonio Corradini.jpg©gilles vugliano

 

 

 

 

 

 

Il a manqué un peu de lumière

Un  peu d'eau à sa bouche

De la pierre à ton visage

 

Il a voulu te draper de lui-même

Que s'écoule son regard

Sur la surface diurne de ton être vivant

 

De tes épaules à ton nombril

Qui a frémi ?

Toi ou une autre?

 

Il t'a semblé pourtant qu'un pan de ciel

 Se posait sur ton corps transparent

Une pesanteur nouvelle

 Un  murmure de source sanguine

 

Tu as glissé de l'ombre 

Puis de ta chair invisible

Jusqu'au seuil  de la folie

Où Dieu s'est  enfui

 

©paolapigani

 

 

Vivement Dimanche dernier

 

 

 

Atmosphère de film au ralenti dans les rues de mon quartier. Nous sommes des figurants invités à tourner dans le dernier plan séquence " a voté" et à regagner nos intérieurs; En longeant les murs de l'hôpital, j'entends le bruit de grelot d'une canette de soda, poussée par le vent sur l'asphalte.  Les arbres s'agitent et grondent dans la lumière. Il est à craindre que les jours à venir ressemblent à un dimanche sans fond où s'égailleront des heures et des sons contradictoires.

 

Je vous souhaite un printemps inexorable.

Pablo Neruda 

11:08 Écrit par Paola Pigani dans Un printemps inexorable | Lien permanent | Commentaires (0)