07 mai 2020
Dans la rue
Sur un trottoir de mon quartier
On a tracé sur le bitume
Les lignes des futures excisions
Les chantiers sont à l'arrêt
Un homme à deux pas
Repeint le mur de sa maison
Celui qu'on a épinglé comme un papillon
Sur un lit d'hôpital est seul
Au milieu d'un essaim nerveux
D'escale en escale
Il poursuit le voyage
De ses ailes abîmées.
Je vous souhaite un printemps inexorable.
Pablo Neruda
15:32 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Un printemps inexorable | Lien permanent | Commentaires (0)
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