10 juillet 2020
Sans bagage
Tu t'imposes le vide, ferme les yeux
Le quai de la gare s'emplit soudain
De silhouettes fantômes
Elles s'avancent vers toi
Sans bagage
À peine vêtues de chagrin et d'ivresse
Tu reconnais chacune d'entre elles
Mais elles passent sous tes yeux
Et regagnent leur nuit
Bien au delà de ta mémoire
Tu ne pourras jamais faire le vide
L'écriture commence là
Dans les salines de ton regard
Tourné vers l'intérieur.
©paolapigani
09:51 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : trains fantômes, gare de culoz