25 avril 2013
Largué
La sente monte en lacets douloureux
De partir de départ d'exil
Celui qui profère ces phrases
Quelles sont ses bannières
Est-ce pour cela que tu peux ne peux le suivre
Le petit garçon est pâle dans l'obscurité
Tout vient de l'obscurité
La joie même
Délicat sourcil penché sur la douceur de tes sillons
Et ces noms mystérieux que tu auras plus tard
L'envie de connaître
Tant de visages traversés
Avec l'illusion d'y découvrir un jour
La substance de ta propre matière
Et la quitter jusqu'au soir suivant le jour.
Yve Bressande
Fractions d'infinis Jacques André éditeur.2012
11:53 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yve bressande