Maison d’Izieu, mémorial des enfants juifs exterminés
70 route de Lambraz – 01300 Izieu
Exposition inaugurée le 27 janvier 2017
Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité.
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15:41 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rené aubry
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17:07 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cellefrouin
14:22 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
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J’aime l’haleine quand il gèle,
L’hiver l’aveu léger de la buée :
Ici le je, et là-bas le réel.
Ossip Mandelstam
19:36 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ossip mandelstam
Une exposition de portraits au fusain des enfants d'Izieu réalisés par Winfried Veit, un artiste qui m'est très cher.
Maison d’Izieu, mémorial des enfants juifs exterminés
70 route de Lambraz – 01300 Izieu
Exposition inaugurée le 27 janvier 2017
Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité.
21:35 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mémorial d'izieu, winfried veit
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La pie de 8h50
Pica pica
Elle ne se voit pas
L’homme qui jette dans la rue
Le gros sel de l’hiver
Non plus
17:20 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
21:10 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : villon, ferré, frères humains
©paolapigani
Cio’ che dura
Lavori sulle labbra delle apparenze
Questo frutto dilatato
Cio’ che dura
Pazienza
Tu testimone dalla bocca d’inchiostro
Di’ la polvere
Enumera
Il prato la vigna il vento
Cio’ che dura
Sei venuto come visitatore
Libero fino alla fine dei gesti
Uno a uno
Attorno al tuo sonno
Spera ed enumera
Senza alterare il tuo soffio
Non è lontano lo snudamento
Pazienza
Più in alto all’ombra delle rovine si vedrà
Un giardino un po’ inclinato
Come una consolazione
Più lontano col piu’ forte silenzio
Potremmo abitare una casa
Paola Pigani traduction Giovanna Parpagiola
16:27 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paola pigani, giovanna parpagiola
18:36 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mama bea
La passe du vent avait édité Entre les rounds de Rodolp Barry en 2008.
Les éditions Finitude viennent de rééditer ces excellentes nouvelles dont j’avais écrit une note de lecture pour Le Croquant.
A travers ces huit nouvelles, on pénètre les petites joies et désolations de la solitude humaine, des territoires mouvants où chacun semble avoir laissé mourir un peu de soi.
Dans « la nuit Américaine » et les grands espaces flous, sur un parking de motel ou dans un ranch, l’étrangeté des rencontres est tissée de pudeur. Rodolph Barry écrit la véritable distance entre les êtres, des géographies humaines bien improbables où transparaît l’âme érodée d’un écrivain, d’un homme déjà dans la mort à qui sa femme offre une dernière fois un peu de son corps vivant. Ici et là, les héros n’ont jamais eu d’étoffe mais une « ombre qui creusait le sol », ils se cherchent avec peine je suis de trop nulle part car je ne compte nulle part . Mary, Nora, Juliane, Karine, autant de femmes émouvantes, vues de la route, de la fenêtre, du fond d'un canapé ou...d'une niche de chien, en lisières. Fidèles dans la fuite, suivant la lumière intermittente et les pointillés de ces tragédies intimes.
Si on nous laisse vivre à ciel ouvert, toucher l'encolure d'un mustang, boire un vin de Californie dans un coin un peu particulier de début ou de fin du monde, parler de la vie, de l'amour avec un auto-stoppeur qui avoue je ne sais jamais si la route me rapproche ou m'éloigne, saura-t-on une dernière fois entrer dans le combat pour mieux l'abandonner?
L'atmosphère de ces nouvelles rappelle l'univers de Carson Mc Cullers, de Ray Carver ou de Wim Wenders. On sent l'odeur des chevaux, la poussière, le gazoil des camions. On entend les bruits de vaisselle quand le silence étreint les couples. Tout y est. L'écriture est lente, épaisse, sensorielle, cinématographique et pourtant, il reste de l'indicible, des particules d'amertume et d'espoir accrochées à la fragilité de ces personnages, ce qui reste de la vie peut-être lorsqu'on se résout à la tenir à distance, la vérité de l'homme seul entre les rounds.
Il y aura toujours de la solitude pour ceux qui en sont dignes écrivait Hector Biancotti, c'est ce que semble vouloir nous dire Rodolphe Barry qui doucement, sûrement est devenu écrivain.
Rodolph Barry, Entre les rounds éditions Finitude
16:35 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rodolphe barry, editions finitude, le croquant