29 octobre 2017
Une heure de jour en moins
J’espère définir ma vie, ce qu’il en reste,
Par des migrations, au sud et au nord avec les oiseaux
Loin de la fièvre métallique des horloges,
Le soi fixant l’horloge et disant « Je dois faire cela".
Je ne vois pas le temps sur la langue de la rivière
Dans l’air frais du matin, l’odeur fermentée
De la végétation, la poussière sur les parois du canyon,
Les hirondelles plongeant vers l’eau vive parfumée.
Jim Harrisson
Une heure de jour en moins
Editions Flammarion traduit de l’anglais (EU) par Brice Matthieussent
05:29 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pirotte
24 octobre 2017
Plage du prophète
12:01 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean claude izzo, gian maria testa
23 octobre 2017
Merda compresa
Dans le cadre du festival lumière, j'ai revu hier l'intégralité de ce film 1900 dans la version 2017 augmentée d'extraits ( coupés par la Paramount en 1976). Depardieu dans un des ses meilleurs rôles...
Une histoire de merde qui sent même à travers l'écran tant on a envie d'en prendre à notre tour pour viser nos Attillas du 21 ème siècle.
un hymne au peuple italien avec l'inoubliable musique d'Ennio Morricone
13:20 Écrit par Paola Pigani dans Des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 1900, depardieu, fascisme, morricone, communisme, bertolucci
22 octobre 2017
Se mettre au vert et à l'eau
©paolapigani
12:01 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
20 octobre 2017
Toute rose a une fin
©paolapigani
Fin des roses à HEH
tu croyais quoi?
jeter ta robe dans le dernier soleil
et empoigner sa vie?
20:32 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hôpital edouard herriot
19 octobre 2017
Voyage à 1.80 euro
©paolapigani
Je marche dans ce que j’écris
Joël Bastard
20:23 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la cerisaie, croix rousse, joël bastard
18 octobre 2017
L’infiniment moyen
A égale distance de l’infiniment grand des galaxies et de l’infiniment petit des atomes se situe l’infiniment moyen. Espace impalpable et discret où règnent sans éclat les concepts mous du consensus, de la mornitude, du renoncement progressif et du demi-sommeil.
Un robinet d’eau tiède y diffuse à jet modéré une pensée convenue, mitigée, mi-raisin.
L’infiniment moyen est l’axe caché du monde. L’infiniment moyeu. Il nous traverse en permanence de sa menace. Celle de nous aspirer dans un demi-cercle vertueux d’amours médiocres, d’amitiés fades et de bonheurs blêmes.
Sa couleur : le beige sidéral.
Didier Tronchet L’univers à peu prés Editons Les échappées
20:21 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : didier tronchet, édition les echappées
17 octobre 2017
17 octobre 1961
16:15 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : papon, algérie
15 octobre 2017
Voyage à 1.80 euro
©paolapigani
12:46 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : croix rousse
09 octobre 2017
Emplie du ciel
Il y a deux jours en cette Mongolie secrète , j'ai pensé à lui
©paolapigani
Ils sont venus avec la nuit, se sont assis.Ils ne parlent pas, ils sourient.Leurs yeux sont des larmes.Si je mourrais à l'instant j'entrerais plus avant dans la douceur.Il pleut à peine. Une buse tourne sur le vieux mur.Enlevé dans ses cercles je voyage, porté par les épaules, comme une croix.D'en haut tout est offert.Je vois un filet d'or autour du cimetière,l'ornière saluer le feu du ciel.la terre est sans chagrin.
Jamais ne s'effacent de mon front les baisers de ceux qui m'aiment. Ils enfouissent en moi la promesse du soir.Mais je suis loin d'eux, au fond de la chair blanche où,devenu mon amour, je m'exténue.Pur songe que le désir d'un corps sans organes, pure fatalité.Une rose se perd dans chaque baiser.Repose, repose le temps et pose ta fleur.Assez.
Philippe Rahmy Mouvement par la fin Cheyne Editeur
20:23 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe rahmy, les suchets, cheyne, haute loire