Guillevic 2016linoines la renouée aux oiseaux UA-98678848-1

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29 juin 2016

Si prés de la lagune

 

Juste parce que je n'ai pu avoir de billet d'entrée pour les écouter ce soir aux nuits de  Fourvières...Ces poètes du monde présent foutraque , desespéré , inespéré.

20:12 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : feu chatterton

28 juin 2016

Je ne vois pas l'oiseau

Stèle pour oiseaux.jpg©paolapigani

 

 

 

 

Je ne vois pas l'oiseau
Qui jouerait au nuage,

Mais je vois le nuage
Qui jouerait à l'oiseau.

 

Guillevic

06:03 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guillevic, cimetière de loyasse

27 juin 2016

Proche de partir

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©paolapigani

22:10 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

25 juin 2016

Dans la fête servile

WP_000725.jpg©paolapigani

 

 

 

Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici (...)

 

 

Baudelaire

21:50 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire

24 juin 2016

Les milusos

WP_000513.jpg©paolapigani

 

 

Les jeunes cracheurs de feu de Mexico

Ils se remplissent la bouche d’alcool
et le crachent sur une bougie allumée
aux carrefours. Partout, en fait,
où les voitures forment une file et les conducteurs
sont fâchés ou frustrés et cherchent
à se distraire- c’est là qu’on trouve
les jeunes cracheurs de feu. Faisant ce qu’ils font
pour quelques pesos. S’ils ont de la chance.
Mais au bout d’un an, ils ont les lèvres
desséchées, la gorge irritée.
Ils n’ont plus de voix un an après.
Ils ne peuvent plus parler ni crier-
ces enfants silencieux qui chassent
à travers les rues avec une bougie
et une canette de bière pleine d’alcool.
On les appelle les milusos. Ce qui veut dire
les « mille usages ».

 

 

Ray Carver

21:35 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ray carver

22 juin 2016

Ma rue

21:32 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sopha

21 juin 2016

Le ortiche

7pierre.jpg©pierrerosin

 

 

 

In giardino spuntano le ortiche

 

20:17 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre rosin

19 juin 2016

Viviamo per vivere

Photo0388.jpg©paolapigani

22:22 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : boris pasternak

18 juin 2016

solo una goccia

jean françois guillermet,guillevic

 

©Jean-François Guillermet

 

 

Qu'il fasse clair

Ou qu'il fasse nuit

Sur les prairies,

 

Un jour il faudra

prendre avec les mains

De l'eau d'un fossé,

 

Pour qu'en tombe une goutte

Au hasard du vent,

Sur un mur perdu

entre bois et prés.

 

 Parce que c'est la pierre,

parce que c'est l'eau,

parce que c'est nous.

 

Guillevic

 

21:45 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean françois guillermet, guillevic

15 juin 2016

Au beau milieu de la vie

 

 

 

C'est alors, au beau milieu de la vie, que le rêve déploie ses vastes cinémas. Je descends une rue irréelle de la Ville Base, et la réalité des vies qui n'existent pas m'enveloppe tendrement le front d'un chiffon blanc de fausses réminiscences. Je suis navigateur, sur une mer ignorée de moi-même. J'ai triomphé de tout, là où je ne suis jamais allé. Et c'est une  brise nouvelle que cette somnolence dans laquelle je peux avancer, penché en avant pour cette marche sur l'impossible.

Chacun de nous a son propre alcool. Je trouve assez d'alcool dans le fait d'exister. Ivre de me sentir, j'erre et marche bien droit. Si c'est l'heure, je reviens à mon bureau, comme tout le monde. Si ce n'est pas l'heure encore, je vais jusqu'au fleuve pour regarder le fleuve, comme tout le monde. Je suis pareil. Et derrière tout cela, il y a mon ciel, où je me constelle en cachette et où je possède mon infini.

 

Fernando Pessoa-  Le livre de l'intranquillité. Editions Christian Bourgois

14:02 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pessoa, lisboa