21 octobre 2022
Quand on reconnaît un peuple à ses chants
22:19 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lisboa, portugal, marisa, gente da minha terra
26 septembre 2018
Village people
11:30 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lisboa
23 mai 2018
Impossiblement réelle
Fenêtres de ma chambre,
de ma chambre dans la fourmilière humaine unité ignorée
(et si l’on savait ce qu’elle est, que saurait-on de plus ?),
vous donnez sur le mystère d’une rue au va-et-vient continuel,
sur une rue inaccessible à toutes les pensées,
réelle, impossiblement réelle, précise, inconnaissablement précise,
avec le mystère des choses enfoui sous les pierres et les êtres,
avec la mort qui parsème les murs de moisissure et de cheveux blancs les humains,
avec le destin qui conduit la guimbarde de tout sur la route de rien.
Fernando Pessoa
23:08 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lisboa, pessoa
05 mars 2018
Lisboa pour oublier
Aïe Italia
Porco can' aurait dit mio padre en apprenant les résultats des élections là-bas.
L'écrivain Jérôme Leroy se lâche . Je le remercie pour son billet:
Les histoires ne commencent pas et ne finissent pas , elles arrivent.
Antonio Tabucchi
22:36 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antonio tabucchi, lisboa, jerôme leroy, elections législatives en italie
02 mars 2018
Dire
Dire ! Savoir dire ! Savoir exister par la voix écrite et l'image mentale ! La vie ne vaut pas davantage : le reste, ce sont des hommes et des femmes, des amours supposées et des vérités factices, subterfuges de la digestion et de l'oubli, êtres s'agitant en tous sens — sous le vaste rocher abstrait du ciel bleu et dépourvu de sens.
Fernando Pessoa — Le Livre de l'intranquillité
22:35 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fernando pessoa, le livre de l'intranquillité, lisboa
15 juin 2016
Au beau milieu de la vie
C'est alors, au beau milieu de la vie, que le rêve déploie ses vastes cinémas. Je descends une rue irréelle de la Ville Base, et la réalité des vies qui n'existent pas m'enveloppe tendrement le front d'un chiffon blanc de fausses réminiscences. Je suis navigateur, sur une mer ignorée de moi-même. J'ai triomphé de tout, là où je ne suis jamais allé. Et c'est une brise nouvelle que cette somnolence dans laquelle je peux avancer, penché en avant pour cette marche sur l'impossible.
Chacun de nous a son propre alcool. Je trouve assez d'alcool dans le fait d'exister. Ivre de me sentir, j'erre et marche bien droit. Si c'est l'heure, je reviens à mon bureau, comme tout le monde. Si ce n'est pas l'heure encore, je vais jusqu'au fleuve pour regarder le fleuve, comme tout le monde. Je suis pareil. Et derrière tout cela, il y a mon ciel, où je me constelle en cachette et où je possède mon infini.
Fernando Pessoa- Le livre de l'intranquillité. Editions Christian Bourgois
14:02 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pessoa, lisboa