On vote en Italie. Serge Quadruppani vous expliquerait mieux que moi que l’Italie a toujours été un laboratoire du capitalisme qui expérimentait dans ce pays les formes politiques inédites qui pouvaient le sauver : fascisme de Mussolini, stratégie de la tension des années de plomb, berlusconisme comme mélange d’affairisme décomplexé et de calibrage des imaginaires par la télé poubelle, mue du PCI, le seul Parti communiste européen qui aurait pu accéder au pouvoir en « parti démocrate » ouvertement libéral, pré - macroniste. Mais voilà ces chimères de laboratoire connaissent des usures de plus en plus rapides. On tente sans y croire, médiatiquement de présenter Renzi du PD comme la gauche. Non, ce n’est que Macron. Mais un Macron qui après avoir gouverné va perdre soit contre Marion Maréchal et Wauquiez (Berlusconi et la Ligue) soient contre FI façon Mélenchon de ces derniers temps ( Grillo et le 5 étoiles) . Le voilà ton scénario de 2022. La gauche? Quoi la gauche, arrête avec les gros mots.
05 mars 2018
Lisboa pour oublier
Aïe Italia
Porco can' aurait dit mio padre en apprenant les résultats des élections là-bas.
L'écrivain Jérôme Leroy se lâche . Je le remercie pour son billet:
Les histoires ne commencent pas et ne finissent pas , elles arrivent.
Antonio Tabucchi
22:36 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antonio tabucchi, lisboa, jerôme leroy, elections législatives en italie