06 février 2022
En attendant le printemps des poètes
L’ comme L’instant, E comme Envol, P comme Passion, H comme Humanité… C’est sur le mode d’un acrostiche que les Éditions Bruno Doucey ont conçu l’anthologie de la 24ème du Printemps des Poètes. L’éphémère et son unique voyelle invoquée quatre fois, l’inachevé, le fugace, le passager... Sans omettre ces insectes qui ne vivent qu’un jour, l’enfance et ses changements incessants, la brièveté de la vie humaine au regard des temps géologiques, la mémoire en lutte contre l’effacement, le rêve plus insaisissable que l’oiseau, la neige qui renvoie le monde à son impermanence. Bien sûr il y a l’envers de toute chose : l’éternité et le « dur désir de durer » dont parle Éluard, la mort seule immortelle. Mais reconnaissons-le, l’éphémère est avant tout une invitation à vivre pleinement le peu de temps qui nous est donné. Ici et maintenant. Et sans attendre !
10:12 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'ephemere 88 plaisirs fugaces, bruno doucey, thierry renard, mireille fargier-caruso, rené depestre, paola pigani, kim sun-woo, jean-michel maulpoix, laura lutard, evelyne trouillot, nancy huston, jeanine baude, pierre vavasseur, souad labbize, marianne catzaras, mathieu gabard, louise dupré, orianne papin, patricio sanchez, katerina apostolopoulou, Édith azam, stéphane bataillon, nawel ben kraïem, hélène et rené-guy cadou, louis‑philippe dalembert, ananda devi, patrick dubost, charles juliet, yvon le men, hala mohammad, ada mondès, andré velter, sapho, fabienne swiatly, carmen yáñez, hyam yared s