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06 février 2022

En attendant le printemps des poètes

 

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L’ comme L’instant, E comme Envol, P comme Passion, H comme Humanité… C’est sur le mode d’un acrostiche que les Éditions Bruno Doucey ont conçu l’anthologie de la 24ème du Printemps des Poètes. L’éphémère et son unique voyelle invoquée quatre fois, l’inachevé, le fugace, le passager... Sans omettre ces insectes qui ne vivent qu’un jour, l’enfance et ses changements incessants, la brièveté de la vie humaine au regard des temps géologiques, la mémoire en lutte contre l’effacement, le rêve plus insaisissable que l’oiseau, la neige qui renvoie le monde à son impermanence. Bien sûr il y a l’envers de toute chose : l’éternité et le « dur désir de durer » dont parle Éluard, la mort seule immortelle. Mais reconnaissons-le, l’éphémère est avant tout une invitation à vivre pleinement le peu de temps qui nous est donné. Ici et maintenant. Et sans attendre !

01 février 2018

Ardeur

 

 

 

 

 

L’anthologie du 20ème Printemps des Poètes établie par Bruno Doucey et Thierry Renard. En collaboration avec l’Espace Pandora.

En librairie le 1er février 2018

Le mot de l’éditeur : A comme Allumette, B comme Brûlure, C comme Colibri, R comme Rage, S comme Soleil, W comme Watt… En 2018, c’est sous la forme d’un abécédaire que se décline l’anthologie du 20ème Printemps des Poètes consacrée au thème de l’ardeur. D’où viennent-ils, les 90 poètes que mon ami Thierry Renard et moi-même avons convoqués pour une fête de la vitalité créatrice ? De tous les territoires où la vie fait entendre son chant avec entrain, avec fougue, élan, désir, conviction, résistance. De ces lieux où la passion se fait brûlure. Où l’on aime à en perdre la raison. Où l’on parcourt le monde avec une vigueur contagieuse. Qu’on ne s’étonne pas de voir la majeure partie de ces poètes appartenir au domaine contemporain : c’est d’une énergie bien trempée dont nous avons aujourd’hui besoin. Pour vivre mieux et vivre plus. Pour tenir dans la tempête. Pour rester en éveil. Écoutez-le : ce cœur qui bat au cœur du monde, c’est le nôtre.

Parmi lesquels : Capitaine Alexandre, Maram al-Masri, Samantha Barendson, Claude Ber, Zéno Bianu, Alain Borer, Katia Bouchoueva, Marion Collé, Jacques Darras, Flora Devatine, Ananda Devi, Nassuf Djailani, Hélène Dorion, Patrick Dubost, Vénus Khoury‑Ghata, Aurélia Lassaque, Jean-Pierre Lemaire, Yvon Le Men, Emmanuel Merle, Rita Mestokosho, Laure Morali, Nimrod, Pasolini, Anthony Phelps, Paola Pigani, Marc Porcu, Seghers, Jean-Pierre Siméon, Frédéric Jacques Temple, André Velter, Paul Wamo…

Extrait :

Le monde est en feu, je l’aime

Amour libre
Rage de vivre
Danse poignardée de lumière
Etincelle dans la neige
Un orage précoce
Roulant soudain tonnerre

Acrostiche réalisé à partir de fragments de poèmes de : Ronny Someck, Ernest Pépin, René Depestre, Caroline Boidé, Hélène Cadou, James Noël, Pef.

Collection : Tissages

Pages : 256
Prix  : 19 €
ISBN : 978-2-36229-167-8

26 novembre 2012

Les papillons de nuit

 

 

 

Le noir d’une parole écrite

contient toutes les couleurs, dont le bleu.

 

Le noir d’une parole écrite

contient le bleu sans fond d’une parole non dite.

 

 

Le monde s’écrit

dans les arrêts du temps.

 

 

Un mot fait autant de bruit

que la somme de ses lettres.

 

Écrire c’est parler avec

la bouche en dedans.

 

La bouche aussi

tout au fond des yeux.

 

Parler c’est comme écrire

mais sans rien dans les mains.


Patrick Dubost


Extrait du texte inédit Les papillons de nuit


Avec l'aimable autorisation de l'auteur.

14:24 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : patrick dubost