31 décembre 2017
La même rengaine
Il faut toujours finir
Le jour le mois l’année
C’est la même rengaine
Depuis l’éternité
Pareil pour le poème
A jamais en suspens
L’échéance du terme
La prime d’assurance
Il faut se résigner
A n’être qu’à demi
Pauvre et sans cesse riche
D’espérances tronquées
De songes caverneux
De jouets détraqués.
Jean- Claude Pirotte Vaine pâture Edition Mercure de France
07:12 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pirotte
26 décembre 2017
Mon vrai cadeau
10:52 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guillevic ouvrir
Cadeau
ceci n'est pas mon cadeau de Noël
bien qu'une authentique cuisinière à bois De Dietrich
ça ne se refuse pas
C'est un élément de détail comme dirait l'autre de mon roman en cours
10:43 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roman en cours, de dietrich
23 décembre 2017
Des miettes
Des miettes
De phrases
De pain
Des pépins de pomme, de poire
De parcours dans le récit, la narration
Des épluchures de potimarron, céleri, oignon
Des raclures de textes
Des chutes
Des mots qui s'éparpillent, se rassemblent, clapotent, infusent.
10:36 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chantier d'écriture
21 décembre 2017
Sans titre
Cherchez, cherchez, oiseaux
Jules Supervielle
10:25 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : résidence de pure fiction
18 décembre 2017
Irregulars
IRREGULARS from NotWorkingFilms on Vimeo.
07:42 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : irregulars, fabio palmeri, journée des migrants
15 décembre 2017
Ici
Au mitan de ma retraite d'écriture , je fais l'inventaire de ce qui me reste pour tenir jusqu'à la fin: un bol de sel marin, 3 sachets de levure 1, 500 kg de farine pour le pain, 500gr de riz, 2 boites de sardines portugaises, une plaque de chocolat noir, 12 figues sèches, 2 fromages de chèvre, 4 œufs, un paquet de Pueblo, un pain de savon d'Alep, 4 pommes, 10 mandarines , un fond de tristesse, 4 citrons, 3 oignons, du sucre roux, 5 pommes de terre, 2 carottes, 250 gr polenta, 500 gr spaghetti, un bloc de parmesan, le manque de toi, 300 gr flocons d'avoine, 1/2 paquet de café, un pot de coulis de tomates, un fond de miel, un pot de gelée de coing, 18 noix, des livres: Erri de Luca, Octavio Paz, Guillevic, Marcus Malte, Conrad, Joël Baqué, Pierre Bergounioux, Didier Daeninckx, René Guy Cadou, un demi litre d'huile de noix, du bleu des causses.
Depuis mon arrivée, j'ai jeté 2 stylos, brûlé un demi carnet de papier d'Arménie, lu des livres de femme, cassé un verre. Je n'ai plus de feuille blanche.
19:55 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le grés bas, résidence d'écrivain
14 décembre 2017
Au travail
Rien ne peut être fait sans la solitude. J'ai créé autour de moi une solitude qu'on ne soupçonne pas.
Picasso.
10:17 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : résidence d'écriture
13 décembre 2017
Le bon Grés et l'ivresse
Chaque jour commence à ma fenêtre
Chaque page également
Les degrés de lumière sont les degrés de l'écriture
J'aime écrire sans lampe
Dans la confiance des yeux et du cœur
A la nuit tombée
Je prépare une soupe, fais cuire le pain, casse des noix
La radio vient remplir la cuisine puis Internet
Je n'ai plus une minute à moi
Je danse en écoutant Tokyo Kiss
18:14 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le grés bas, arthur h, roman en cours, provisions
11 décembre 2017
A cause des oiseaux
Ce matin j'ai posé sur la pierre en lisière du pré
une poignée de graines
du potimarron cuisiné hier
Un rouge gorge arrive en premier
Peine perdue
Une seule graine l'étoufferait il n'est pas fou
Un pipit, une alouette ne s'y risquent pas
Ils plongent le bec en terre pour se nourrir de vermisseaux
Je suis leurs petits sauts, des vols low- cost allers-retours
Je ne sais s'ils font trembler la terre ou le ciel
L'air, les branches ou tout à la fois
J'en perds le fil de mes phrases
Le temps de revenir au silence de l'écriture qui n'en est pas un
J'ai le regard heureux
Je joue le jeu de la patience: rester sans bouger derrière la baie vitrée
Où le moindre de mes mouvements briserait l'élan de l'oiseau
14:06 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : résidence d'écriture de pure fiction, calvignac